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Les Lions de l’Atlas trébuchent d’entrée face au Cameroun

La sélection nationale s’est inclinée samedi face au Cameroun (0-1), au stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé, pour le compte de la première journée du groupe B des éliminatoires de la CAN 2019. Une défaite amère non pas à cause du résultat ou de l’enjeu, mais du fait de la passivité de certains joueurs et du cafouillage de l’entraineur en première période. Inutile et grave à ce niveau, inquiétant alors que les éliminatoires de la Coupe du monde ne sont pas loin.

Les Lions de l’Atlas trébuchent d’entrée  face au Cameroun
(Ph. FRMF)

Les absences, le manque de réalisme, le jeûne… les excuses ne manquent pas, mais elles n’arrivent certainement pas à expliquer la défaite de la sélection nationale à Yaoundé face aux Lions indomptables (0-1), en ouverture des éliminatoires de la CAN 2019. Le désordre dans les lignes, le mauvais choix de placement et l’absence d’esprit peuvent par contre donner une idée d’une entame de match catastrophique des Lions de l’Atlas, méconnaissables face aux champions d’Afrique. L’esprit de combativité qui avait caractérisé ce groupe d’hommes était complètement absent au stade Ahmadou Ahidjo. Comme si l’équipe sortie du vestiaire était la somme de toutes les formations marocaines qui s’étaient inclinées, au fil des années et des compétitions, devant les Lions indomptables. Avec Nabil Dirar sur le flanc gauche et Amrabat à droite, l’équilibre était complètement perdu. En plus d’un Belhanda incapable de diriger un milieu de terrain marocain surpeuplé, mais inefficace. Les Camerounais n’avaient aucune envie de jouer, à l’image de l’action du but. Un long dégagement prend de vitesse la ligne du hors-jeu marocaine et avant que Zouheir Feddal ne s’en rende compte, Vincent Aboubakar sprintait en direction des buts. Le héros du sacre du Cameroun à la CAN n’a pas tremblé au moment de battre Munir à bout portant. Après une demi-heure de jeu, le Cameroun mène sans vraiment le mériter et Renard décide de remplacer Jawad El Yamiq par Mohamed Nahiri. Ce dernier vient se placer à gauche et apporte un peu plus de consistance dans la ligne défensive, qui comprend deux centraux gauchers. Très rare.

Belhanda toujours aphone, léger mieux après la pause

De retour des vestiaires, le Onze national reprend peu à peu le contrôle de la partie. Très loin de la confusion du premier acte, les coéquipiers de Fayçal Fajr multiplient les assauts. Ce dernier est d’ailleurs tout près d’égaliser, mais son tir à bout portant passe inexplicablement à côté. L’apport de Carcela sur le côté gauche a été très précieux, alors que le replacement de Nordin Amrabat à son poste d’ailier droit a créé d’énormes soucis au flanc gauche camerounais. La grande inconnue reste tout de même Younès Belhanda.
Au-delà de ses statistiques dans le match, le n° 10 n’a pas réussi le moindre dribble, ni adressé la moindre ouverture à Walid Azaro, qui ne demandait que ça. S’il est vrai que l’arrêt miraculeux de Fabrice Ondoa empêche Zouheir Feddal d’arracher le nul à la 89e minute, l’approche du match a été complètement ratée. Du coup, le Cameroun prend la tête du groupe B, même en étant qualifié d’office, ex aequo avec le Malawi, vainqueur (1-0) des Comores, lesquels partagent la troisième place avec le Maroc. Après un hiver faste et rempli de victoires, le début d’été risque d’être rude pour les Lions de l’Atlas et leur sélectionneur, Hervé Renard, pas franchement serein et risquant d’être hanté encore longtemps par l’affaire Ziyech, qui a visiblement fait beaucoup de dégâts dans le moral des troupes.

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