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Les Marocains croient au bonheur

Les Marocains sont plutôt satisfaits et heureux au travail. C'est en tout cas l'un des constats relevés par l'observatoire marocain du bonheur lors de la présentation des résultats de sa dernière étude.

Les Marocains croient au bonheur
L'Observatoire marocain du bonheur a réalisé cette étude auprès de 1.200 travailleurs, tous secteurs d'activité confondus.

Quelque «60% des Marocains déclarent ressentir un certain niveau de bien-être au travail».C’est le premier enseignement tiré de la première Étude nationale sur le bien-être au travail publié par l’Observatoire marocain du bonheur (OMB). «Un chiffre qui peut paraître énorme, mais quand on se compare à des benchmark internationaux, on s’aperçoit finalement que nous sommes en dessous de la moyenne mondiale qui a été mesurée par une étude menée en 2016 par Edenred et qui classe le Maroc juste au-dessus de la France, loin des États-Unis avec un chiffre de 70%», a souligné Bachir Aïnad, directeur général associé OpinionWay. Une autre particularité, ajoute l’expert, «c’est que nous ne sommes pas tous égaux par rapport à cette notion du bien-être». 36% de l’échantillon a donné une note de 1 à 5, 18% une note entre 6 et 7, et enfin 46% une note située entre 8 et 10. Parmi les sondés qui affichent un important niveau de satisfaction figurent les hauts fonctionnaires (56%), les résidents des provinces du Sud (54%) et les individus ayant obtenu une augmentation salariale (54%).

L’étude a également évalué le sentiment de «mal-être au travail» chez les travailleurs marocains. Pour les enquêteurs, les individus «qui ne se sentent pas heureux» sont surreprésentés en zone rurale (note de 1 à 5 : 50% contre 36% sur le total de l’échantillon), dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche et foresterie (50%). Selon M. Aïnad, ce niveau de satisfaction s'explique par «une certaine résilience» formulée par cette catégorie de travailleurs pour qui le fait d'avoir un poste de travail est suffisant pour être heureux. Une réponse qui trouve sa justification dans la situation de crise que traverse l’environnement de travail en général. L’étude s’est également penchée sur les principaux facteurs de stress au travail. Ils sont au nombre de trois : le manque de reconnaissance, le manque de moyens pour atteindre les objectifs et le sentiment de surcharge de travail. «Créer un environnement de travail où règne une bonne ambiance ne peut qu’être positif pour l’entreprise», conseille l’expert qui a également énuméré les facteurs qui impactent le niveau du bien-être au travail.

La quête de sens, la maîtrise des tâches, l'équilibre entre vie privée et vie professionnelle, la rémunération et les gratifications, le niveau d'autonomie et de responsabilité, l'ouverture «sur l'extérieur, la sécurité et la salubrité de l'environnement de travail, le support de la hiérarchie et l'entraide des pairs, la transparence et la pérennité organisationnelle, possibilité d'avancement et l'expression de son potentiel créatif, la moindre difficulté physique des tâches à accomplir, l'ambiance de travail» sont les 12 facteurs dégagés par l’étude. À noter que l’étude réalisée auprès de 1.200 travailleurs, tous secteurs d'activités confondus, vise à mesurer le niveau de bien-être des Marocains au travail et à identifier les facteurs qui expliquent et impactent le plus leurs ressentis, comme signalé par Fatima Zahra Bensalah, présidente de l'OMB.

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