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Les opérateurs français comptent investir plus en 2017

Les opérateurs français comptent investir plus en 2017
Les industriels du secteur des matériels de transport sont plus pessimistes que cet hiver, anticipant un recul de 6% (-1 point) de leurs investissements.

Les industriels français ont légèrement relevé leurs prévisions d'investissement pour 2017. Ils s’attendent en effet à une augmentation de 6% après une progression de 4% en 2016, selon une enquête trimestrielle de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publiée jeudi 4 mai. Dans la précédente enquête, publiée début février, les industriels escomptaient une hausse de 5% de leurs investissements en 2017 et estimaient déjà l'évolution de 2016 à 4%.

L'investissement dans l'industrie représente environ un quart de l'investissement productif en France. Dans la première estimation des comptes nationaux pour le premier trimestre publiée fin avril, l'Insee a fait état d'une hausse de 2,1% de l'investissement des entreprises non financières par rapport aux trois premiers mois de 2016, et d'une progression de 3,9% sur l'ensemble de l'an passé. L'enquête publiée hier jeudi 4 mai est marquée par une très forte révision à la hausse des prévisions pour l'industrie des biens d'équipements, où l'investissement progresserait de 27% (+11 points par rapport à février). En revanche, les industriels du secteur des matériels de transport sont plus pessimistes que cet hiver, anticipant un recul de 6% (-1 point) de leurs investissements après une hausse de 8% en 2016, et de 11% (-8 points) pour le seul sous-secteur automobile. Toujours selon l'Insee, les industriels interrogés sont plus nombreux à prévoir une augmentation plutôt qu’une baisse de leur investissement au cours du second semestre, le solde correspondant (+12) étant au-dessus de sa moyenne de longue période (+6).
La destination des investissements prévus en 2017 changerait peu par rapport à 2016 et resterait proche de la structure moyenne constatée depuis 1991 avec une part destinée au renouvellement qui reste la plus importante (56%). Un quart des investissements permettrait de moderniser les équipements, la part consacrée aux économies d’énergie restant un peu plus élevée que par le passé. 

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