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Les opportunités et les contraintes de la coopération Sud-Sud

Des décideurs, des experts, des chercheurs et des acteurs de la société civile se sont donné rendez-vous, aujourd’hui, à l’initiative de l’Institut des études africaines, pour adopter la Déclaration de la conférence africaine de la migration et du développement de Rabat. Au cours de cette rencontre sera présentée la nouvelle politique d’immigration et d’asile au Maroc.

Les opportunités  et les contraintes de la coopération Sud-Sud

L’établissement universitaire spécialisé sur l’Afrique relevant de l’Université Mohammed V, l’Institut des études africaines, abrite, aujourd’hui et demain, les travaux de l’atelier relatif aux «Migrants africains, leviers de la coopération Sud-Sud, les opportunités et les contraintes». Événement organisé en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger et le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), cet atelier aura pour objet l’étude et l’analyse des mécanismes et outils de la nouvelle politique marocaine d’immigration et d’asile. Ainsi, aujourd’hui et demain, des responsables, des experts, des chercheurs et des acteurs de la société civile vont échanger sur le sujet à travers différents axes. Il est question de «La nouvelle politique d’immigration et d’asile du Maroc», «La participation de la société civile dans la mise en œuvre de la stratégie nationale d'immigration et d'asile», «Pour une plateforme africaine migration-développement»…

Ces deux jours de débat devront permettre l’adoption, par les participants, de «la Déclaration de la conférence africaine de la migration et du développement de Rabat». Il faut le souligner, l’examen du cas marocain s’explique par le fait que le Royaume, en voulant mettre en œuvre son «projet de société démocratique et moderne», s’est démarqué par sa nouvelle politique nationale d’immigration et d’asile, ainsi que le souligne la note de cadrage de cet atelier. Cette politique a été élaborée sur la base d’une responsabilité partagée Nord-Sud/Sud-Sud, puisque l’approche sécuritaire ou la «gestion déléguée» ont montré leur limite, est-il souligné. La note de cadrage précise aussi que la nouvelle politique de migration avec ses axes : asile, immigration, lutte contre la traite des êtres humains et intégration des migrants et des réfugiés mérite une étude et une analyse pour pouvoir lui donner sa dimension internationale, surtout au niveau des pays africains. Il faut aussi comprendre sa philosophie pour s’en inspirer afin de jeter les ponts d’un partenariat afro-africain visant l’arrimage de la migration au développement. Ainsi, cette rencontre tombe à point nommé, étant donné que les pays africains sont à la recherche d’une solution humaine, humaniste et globale dans le cadre d’une volonté politique intégrant tous les acteurs dans le domaine de la migration, afin de tirer les conclusions nécessaires pour œuvrer au sein d’un partenariat Sud-Sud pour arrêter cette hémorragie humaine, soulignent les organisateurs de l’atelier. 

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