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Les pays du sud de l'UE jugent «compréhensible» la frappe américaine

Les pays du sud de l'UE ont jugé lundi à Madrid «compréhensible» la frappe des États-Unis en Syrie, après l'attaque chimique du 4 avril à Khan Cheikhoun au nord-ouest du pays.

Les pays du sud de l'UE jugent «compréhensible» la frappe américaine
Un hôpital détruit à Khan Cheikhoun, dans la région d'Idlib dans le nord-ouest de la Syrie, après l'attaque chimique du 4 avril 2017. Ph. AFP

La France, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, la Grèce, Malte et Chypre estiment que la frappe américaine sur la Syrie est compréhensible. «La frappe lancée par les États-Unis sur la base aérienne de Shayrat en Syrie avait l'intention compréhensible d'empêcher et de dissuader la propagation et l'utilisation de telles armes (chimiques) et était limitée et concentrée sur cet objectif», ont affirmé dans une déclaration commune ces pays réunis en sommet à Madrid. La déclaration condamne «dans les termes les plus forts l'attaque aérienne perpétrée avec des armes chimiques le 4 avril à Idlib (Syrie)» qui a provoqué la riposte américaine. Selon elle, «l'utilisation répétée d'armes chimiques en Syrie, tant par le régime d'Assad depuis 2013 que par Daesh, constitue un crime de guerre».

Les sept pays estiment que «tous les auteurs identifiés doivent être tenus pour responsables de cette violation du droit international et devraient être sanctionnés dans le cadre de l'Organisation des Nations unies». Ils rappellent toutefois «qu'il ne peut y avoir aucune solution militaire au conflit en Syrie» et que «seule une solution politique crédible, telle que définie dans la résolution 2254 et dans le Communiqué de Genève de 2012, assurera la paix et la stabilité en Syrie et permettra une défaite décisive de Daesh et des autres groupes terroristes désignés par l'ONU en Syrie».

De son côté, la Grande-Bretagne va évoquer la possibilité de nouvelles sanctions contre de hauts gradés des armées syrienne et russe, lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays du G7 en Italie, a déclaré le secrétaire au Foreign Office, Boris Johnson. «Nous allons évoquer la possibilité de nouvelles sanctions contre de hauts gradés de l'armée syrienne et aussi contre certains militaires russes impliqués dans la coordination des efforts de guerre syriens», a-t-il dit à la chaîne Sky News.

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