«Les pays en développement devraient investir dans leurs capacités et leurs compétences afin de s'associer efficacement aux institutions et aux organismes multilatéraux, tels que l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et le Codex Alimentarius, principal organe chargé d'établir des normes internationales pour les aliments», rapporte l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) qui cite une publication parue le 12 juillet. «Lorsqu'on associe les normes alimentaires au commerce international, cela contribue à garantir la salubrité alimentaire. Cela peut également contribuer à promouvoir la croissance et le développement, ainsi qu'à la réalisation des nouveaux Objectifs de développement durable», a déclaré Roberto Azevêdo, directeur général de l'OMC.
Le marché international des produits agricoles est estimé à près de 1,7 milliard de dollars. Sur son portail électronique, la FAO relève que l'implication des pays en développement, dont les économies sont de plus en plus visibles à l'international, dans la définition des normes alimentaires reste faible. Le principal organe pour les normes alimentaires est le Codex Alimentarius, dirigé conjointement par la FAO et l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le Codex, dont les 188 membres représentent 99% de la population mondiale, a depuis sa création en 1963 promulgué des normes alimentaires, des directives et des codes de conduite pour près de 200 produits alimentaires de base et plus de 300 additifs alimentaires et a fixé près de 5.000 limites maximales de résidus de pesticides», rappelle l'Organisation des Nations unies.
Le Codex Alimentarius, ou Code alimentaire, est la référence mondiale pour les consommateurs, les producteurs et les transformateurs de denrées alimentaires. Dans la nouvelle publication, il est clairement stipulé que «tous les membres du Codex sont encouragés à participer activement dans la fourniture de données et en facilitant la participation d'experts indépendants aux organes consultatifs scientifiques du Codex».