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Les phénomènes climatiques extrêmes se poursuivront cette année

Selon l’Organisation météorologique mondiale, les conditions météorologiques et climatiques extrêmes sont toujours d'actualité au premier trimestre de cette année. Cette situation fait suite aux «records battus en 2016» : température moyenne record, banquise exceptionnellement réduite et poursuite inexorable de la hausse du niveau de la mer et du réchauffement des océans.

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L’Organisation météorologique mondiale (OMM) vient de publier la nouvelle édition numérique de l’«Atlas international des nuages», référence mondiale pour l’observation et l’identification des nuages, ces météores qui déterminent le temps qu’il fait ainsi que le système climatique et le cycle de l’eau», selon la newsroom de la Convention-Cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC). «L’Atlas international des nuages est la seule source complète et faisant autorité pour l’identification des nuages. Référence mythique pour les amateurs, il est utilisé pour la formation des professionnels des services météorologiques, ainsi que dans des secteurs comme l’aviation et le transport maritime», a indiqué le secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas, cité par la même source.

Cependant, l'annonce de la mise en service de ce nouvel outil de prévisions météorologiques s'est accompagnée de sérieuses mises en garde contre les évènements climatiques extrêmes pour l'année en cours : «l’année 2016 restera dans les annales : température moyenne record, banquise exceptionnellement réduite et poursuite inexorable de la hausse du niveau de la mer et du réchauffement des océans. Début 2017, les conditions météorologiques et climatiques extrêmes étaient toujours d'actualité», écrit l'OMM sur son portail électronique. Selon cette dernière, la température moyenne de chacune des 16 années postérieures à 2000 a dépassé d'au moins 0,4 °C la normale de la période 1961-1990, qui sert de référence à l'OMM pour la surveillance du changement climatique. Les températures mondiales continuent de s'inscrire dans un réchauffement général dont le rythme oscille entre 0,1 et 0,2 °C par décennie. Au Maroc, les projections climatiques établies par la Direction de la Météorologie nationale prévoient une augmentation des températures moyennes estivales de l’ordre de 2 à 6 °C et une régression de 20% en moyenne des précipitations d’ici la fin du siècle. «L’économie du pays, étant très dépendante des ressources en eau, de l’agriculture et du littoral, serait fortement atteinte», avertit, en 2014, le ministère de l'Environnement dans un document intitulé «Politique au Maroc». 

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