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Les projets prévus dans le cadre du modèle de développement réalisés à hauteur de 40%

Si l’année 2016 a essentiellement servi à la préparation et au lancement des projets et études afférents aux chantiers programmés dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du Sud, l’année 2017 a connu l’avancement des travaux de nombreux projets programmés sur les 650 qu’il compte. Ces projets, programmés dans les trois régions sud du Royaume pour les dix prochaines années 2016-2025, mobilisent une enveloppe globale de 77 milliards de dirhams. Le nombre de chantiers qui doivent démarrer sur la période 2018-2020 dépasse les 270, pour un montant global de plus de 37 milliards de dirhams.

Les projets prévus dans le cadre du modèle de développement réalisés à hauteur de 40%
Il est prévu, au titre de l’année 2018, le démarrage des travaux de construction du nouveau port de Dakhla Atlantique.

Lancé le 5 novembre 2015 par S.M. le Roi Mohammed VI à partir de Laâyoune, à l’occasion du 40e anniversaire de la Marche verte, le Nouveau Modèle de développement des provinces du Sud (NMDPS) comporte quelque 650 projets pour une enveloppe de 77 milliards de dirhams. Le comité de pilotage chargé d’assurer le suivi de la mise en œuvre des engagements du gouvernement dans le cadre du nouveau modèle de développement a souligné le bon état d’avancement de nombreux projet, chose qui a été relevée après les dernières visites à Laâyoue et à Dakhla en septembre et août derniers. Selon le comité de suivi, le taux du démarrage effectif des projets inscrits dans ce cadre a dépassé 40% pour les trois régions du sud et 50% au niveau de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra.

Par ailleurs, le gouvernement annonce, dans le projet de loi de Finances 2018 (PLF), que le nombre de projets devant démarrer sur la période 2018-2020 est de plus de 270. Il leur sera consacré un montant global de plus de 37 milliards de dirhams. Le PLF souligne que, jusqu’au mois d’août dernier, le nombre de projets achevés a atteint 34, avec un investissement global de 2,71 milliards de DH. De même, 161 projets sont encore en cours de réalisation pour un montant de 29,23 milliards de DH, et d’autres sont prévus avant la fin de l’année 2017 pour un investissement de près de 8 milliards de DH. L’un des principaux projets s’inscrivant dans le cadre de cet ambitieux programme concerne le barrage Fask sur l’Oued Seyad dans la province de Guelmim. Il vise l’alimentation en eau potable de la région de Guelmim, la protection de la ville de Guelmim contre les inondations, la recharge de la nappe, le développement de l’irrigation dans la plaine de Guelmim et l’amélioration de l’épandage des eaux des crues. Au cours de cette année, le marché relatif aux travaux de construction a été engagé pour un montant de 1,1 milliard de DH. Par ailleurs, il est à rappeler que le coût global du projet s’élève à 1,5 milliard de DH et devra profiter d’un don qatari de 150 millions de dollars, dont la convention de financement a déjà été signée.

Le deuxième chantier de grande envergure est le projet de la voie express Tiznit-Dakhla sur 1.000 km. Il vise la réalisation d’une forte liaison entre les provinces du Sud et celles du Nord, l’amélioration des échanges économiques, le développement de l’offre de transport entre les régions concernées et l’amélioration de la sécurité routière. Le coût global du projet est de 8,5 milliards de DH, dont 6,5 milliards au titre de la contribution de l’État et 2 milliards de DH à verser par les trois régions du Sud. En termes de réalisations, la première tranche de la voie express Tiznit-Laâyoune (soit 40 km), d’un coût de 230,2 millions de DH, a déjà été lancée. Les travaux d’élargissement de la route de Laâyoune-Dakhla sur un linéaire de 155,8 km et d’un coût de 320,7 millions de DH ont aussi commencé. Il est aussi prévu de lancer les travaux dans la province de Boujdour sur un tronçon de 78,1 km, avant la fin de l’année 2017, et ce pour un coût global estimé à 220,4 millions de DH.

Le NMDPS compte également un volet relatif à l’investissement en matière de phosphate et d’énergies renouvelables. Les projets programmés sont en cours de réalisation pour un montant global de 20 milliards de DH, notamment deux unités industrielles d’extraction et de valorisation des phosphates (12,60 milliards de DH) et la connexion de la ville de Dakhla au réseau électrique national (2,372 milliards de DH). Les autres projets très attendus, ceux relatifs au développement des énergies renouvelables sont en cours. Il s’agit de l’achèvement du parc éolien d’Akhefennir pour une puissance installée de 100 MW et un coût global de 1,66 milliard de DH, et du lancement des travaux de la centrale solaire photovoltaïque Noor à Laâyoune et Boujdour pour un investissement global de 1,267 milliard de DH, dans le cadre de partenariats public-privé.

Il faut également évoquer les projets relatifs au secteur de l’eau. À ce propos, on peut citer l’achèvement des projets portant sur le renforcement en eau potable de la ville de Dakhla (250 millions de DH), l’assainissement liquide de la ville de Dakhla (248 millions de DH) et le renforcement de l’eau potable par dessalement à Boujdour (123 millions de DH). L’autre projet en cours est la technopole de Foum El Oued (2,1 milliards de DH).

Par ailleurs, et avant fin 2017, il est prévu le lancement de projets d’assainissement de la ville de Laâyoune (400 millions de DH) et d’installation d’un groupe diesel pour le renforcement de la centrale électrique de Dakhla (375 millions de DH). C’est le cas aussi des projets relevant des secteurs de l’éducation nationale, la culture, l’artisanat et la promotion de l’emploi.
De même, le nombre des projets programmés au titre de la période 2018-2020 est de plus de 270, pour un montant global de plus de 37 milliards de DH. Parmi eux figure le démarrage (en 2018) du port Ilot de l’OCP à Laâyoune (4,2 milliards de DH), les projets éoliens à Tiskrad et Boujdour (5,4 milliards de DH), la station de dessalement et les infrastructures d’irrigation de 5.000 ha dans la zone de Dakhla (1,703 milliard de DH). Y figurent également le Centre hospitalier universitaire de Laâyoune (1,2 milliard de DH), les villages de pêche et les projets de développement de l’aquaculture (3,56 milliards de DH), l’eau potable et l’assainissement (843 millions de DH) et la mise à niveau urbaine (815 millions de DH).

En outre, il est prévu, au titre de l’année 2018, le démarrage des travaux de construction du nouveau port de Dakhla Atlantique. Une infrastructure de taille qui a pour objectif de soutenir le développement économique et social régional dans tous les secteurs productifs, de valoriser la ressource des petits pélagiques en mettant en place les infrastructures portuaires nécessaires et de soutenir la création d’une nouvelle flotte de pêche moderne. En somme, il s’agit d’un véritable modèle de développement de la région visant à en faire une locomotive du développement économique et social. C’est la raison pour laquelle les provinces du Sud occupent la place de leader parmi les autres collectivités territoriales, eu égard à l’importance qui leur est conférée dans le cadre de la régionalisation avancée. 

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