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Les start-up marocaines à la traîne en Afrique

Les start-up marocaines ne séduisent pas vraiment les investisseurs internationaux. Elles figurent à peine à la 10e position dans un classement publié par le fonds d’investissement international Partech Ventures sur les levées de fonds par les start-up africaines en 2016. À noter toutefois qu’elles y figurent pour la première fois.

Les start-up marocaines à la traîne en Afrique
Les start-up marocaines ont pu lever moins d’un million de dollars à l’international en 2016.

Les start-up marocaines sont très peu attractives pour les investisseurs internationaux. Elles font, en effet, pâle figure dans un classement que vient de publier le fonds d’investissement international Partech Ventures sur les levées de fonds par les start-up africaines en 2016. Elles pointent à peine au 10e rang sur le continent, avec des investissements drainés de moins d’un million de dollars (0,98 million) l’année dernière. Ce qui représente une part insignifiante du montant total attiré par les start-up africaines qui a atteint près de 367 millions de dollars, en hausse de 33% par rapport à 2015.

La croissance de ces levées de fonds est encore plus importante si l’on élargit la comparaison à la situation qui prévalait en 2012. Partech Ventures fait état d'une multiplication par 8,7 fois au cours des 4 dernières années. Le gros de ces investissements a été accaparé par trois pays, à savoir le Nigeria, l'Afrique du Sud et le Kenya. Ces trois principales destinations d'investissement représentent à elles seules 79,4% du financement total du continent. Ainsi, les start-up du Nigeria ont attiré 109 millions de dollars de financement (29,8% de l'investissement total). Elles sont suivies des start-up de l'Afrique du Sud avec 96 millions de dollars (26,4%) et du Kenya avec 92 millions (25,3%). En ce qui concerne les transactions, l'Afrique du Sud est classée première avec 28 opérations (36,4% des transactions totales), suivie du Kenya avec 21 transactions (27,3%) et le Nigeria avec 13 transactions (16,9%).

Les start-up des pays africains francophones n’attirent qu’une part minime de cette manne, même si les chiffres du fonds de capital-risque, basé en France, aux États-Unis et en Allemagne, font ressortir une montée de cette région.
«Le paysage des investissements s'élargit en particulier avec les pays africains francophones et certaines destinations apparaissent pour la première fois cette année : le Rwanda, la Côte d'Ivoire, le Sénégal, le Maroc et la Tunisie», note Cyril Collon, general partner chez Partech Ventures et co-auteur du rapport.
À noter que le document n’a retenu que les levées de fonds supérieures à 200.000 dollars et a exclu ce qu’il appelle les «mégadeals», c'est-à-dire supérieurs à 100 millions de dollars. 

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