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Les succès du Forum Crans Montana à Dakhla

Au moment où les liens entre le Maroc et l’Afrique se renforcent, Dakhla apparaît de plus en plus comme un hub de la coopération entre le Royaume et toutes les régions du continent. C’est ce qui a incité les organisateurs du prestigieux Forum de Crans Montana à organiser, pour trois années consécutives, leurs Forum dans cette ville.

Les succès du Forum Crans Montana à Dakhla
La dernière édition du Forum de Crans Montana, qui a eu lieu à Dakhla en mars dernier, avait pour thème la coopération Sud-Sud.

Dakhla, le joyau du Sud marocain, figure, depuis trois ans, sur l’agenda des décideurs mondiaux et des responsables de haut niveau. Et ce, grâce au Forum de Crans Montana (FCM) que les organisateurs ont décidé de tenir, régulièrement, dans cette province du Sud, voulue comme un trait d’union entre l’Europe et l’Afrique. Le Forum de Crans Montana, qui est une ONG suisse, dont le rayonnement et le prestige sont mondialement établis depuis 1986, organise cet événement depuis des années à Crans-Montana et à Genève. Mais il a jugé bon de délocaliser une partie de ses débats au sud du Maroc, à Dakhla.
Ce furent ainsi trois événements majeurs, une extraordinaire réussite avec plus de 2.000 participants représentant 150 pays ! Ce succès, selon le staff de FCM, tient au fait que Dakhla est définitivement le laboratoire de l’Afrique de demain. «C’est donc là encore que nous allons organiser notre édition de 2017 !» avaient souligné les organisateurs à la veille de cet événement international sur leur site officiel (www.cmf.ch). Rappelons-le, en général, le FCM travaille à la construction d’un monde plus humain et plus impartial et encourage la coopération internationale et la croissance globale. Il s’agit également de favoriser les meilleures pratiques et d’assurer un dialogue permanent entre tous ceux qui assument de hautes 
responsabilités.
S’agissant de la dernière édition du Forum de Crans Montana, qui a eu lieu à Dakhla en mars dernier, les organisateurs avaient tablé sur ce sommet pour débattre de la coopération Sud-Sud. Une occasion, pour la troisième année consécutive, de rassembler les grands décideurs internationaux pour découvrir une ville et une région qui sont la démonstration d’une politique visionnaire et volontariste de développement. Lors de cette édition, les participants avaient fêté le continent africain «dans un esprit de paix, de coopération et de bonne gouvernance». Ce qui a aussi permis de mettre l’accent sur le rôle du Maroc dans le développement de l’Afrique, notamment après le retour triomphal du Royaume au sein de sa famille institutionnelle, l’Union africaine. Ils ont estimé qu’au moment où le Maroc accomplit un brillant retour au sein de l’Union africaine, il était plus que jamais essentiel de permettre aux grands décideurs internationaux de découvrir une ville et une région qui sont la démonstration même qu’aucune fatalité ne résiste à une politique visionnaire et volontariste de développement.
Ainsi, du 16 au 21 mars dernier, ce sont plus d’un millier de participants qui ont fait le déplacement venant des quatre coins du monde. Ce qui a permis de conduire une réflexion approfondie sur l’Afrique du XXIe siècle et le potentiel de la coopération Sud-Sud. En effet, le thème choisi pour rendre hommage au continent depuis le sol marocain et africain était : «Vers la nouvelle Afrique du XXIe siècle. Stabilité, cohésion et solidarité pour un développement durable. Le rôle structurant du Maroc en Afrique». De même, le Forum a réservé une place privilégiée aux populations locales, aux femmes africaines, aux jeunes entrepreneurs ainsi qu’aux nombreuses délégations des petits États insulaires en développement, longtemps laissés en marge des grandes rencontres internationales. Le sommet a permis de rassembler des ministres de l’agriculture, de l’économie, des finances, des responsables d’entreprises, des experts et des professionnels de l’agriculture et de l’agroalimentaire.

Un autre débat, très animé, sous forme de débat de conscience, a concerné la santé publique dans le continent africain. Les participants ont ainsi appelé à la réduction des prix des médicaments dans les pays les plus pauvres. Ce qui a été qualifié d’action d’une grande urgence et de priorité mondiale. Sur un autre registre, ils ont discuté de l’énergie qui a été présentée comme un véritable levier de croissance et d’intégration régionale pour les économies émergentes. Les politiques ambitieuses entreprises par le Maroc, à ce niveau, ont été qualifiées de modèle à l’échelle du continent.

Le sommet a donc été une véritable réussite, reconnue par les organisateurs du Forum Crans Montana. Ils ont ainsi exprimé leur grande satisfaction de la tenue au Maroc de ce meeting international pour la troisième fois. C’est ce qu’avait affirmé au journal «Le Matin» Pierre-Emmanuel Quirin, président du Forum de Crans Montana (www.lematin.ma). «Notre satisfaction c’est de voir que l’enthousiasme ne faiblit pas et on sent une réelle dynamique qui est à l’œuvre depuis quelques années maintenant. Une dynamique qui fait que le nom de Dakhla résonne aux quatre coins du monde. C’est le premier succès. Le deuxième succès est que nous voyons chaque année plus de participants qui souhaitent y prendre part et plus de pays qui sont représentés qualitativement. Il y a des Chefs d’État, des Premiers ministres, des ministres, des organisations internationales… On peut donc dire que ce Forum, petit à petit, est devenu vraiment incontournable dans l’agenda de toute haute personnalité qui souhaite prendre la mesure de ce qu’est l’Afrique aujourd’hui et des défis qu’elle a à relever», a-t-il dit. 

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