Menu
Search
Mercredi 24 Avril 2024
S'abonner
close
Mercredi 24 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Mondial de l'Automobile 2006

L'hôpital traitant les victimes de l'«attaque toxique» bombardé

L'hôpital traitant les blessés d'une «attaque toxique» menée mardi dans le nord-ouest de la Syrie a été bombardé, provoquant des destructions importantes dans l'établissement.

L'hôpital traitant les victimes de l'«attaque toxique» bombardé
Khan Shaykhun, dans la province d'Idleb, le 4 avril 2017. Un homme pris en charge par les secours après une attaque présumée aux gaz toxiques. Ph. AFP

Le bilan de l'attaque au «gaz toxique» menée mardi contre la ville rebelle de Khan Cheikhoun dans le nord-ouest de la Syrie est passé à 58 morts, dont 11 enfants, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

«Des victimes, toutes civiles, ont succombé après avoir été transportées dans les hôpitaux», a dit Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH. Un précédent bilan faisait état de 35 morts. La Coalition nationale, importante composante de l'opposition syrienne, a accusé le «régime du criminel Bachar» d'avoir mené ce raid avec des «obus contenant du gaz chimique» et a demandé au Conseil de sécurité de l'ONU de «convoquer une réunion urgente après ce crime et d'ouvrir une enquête immédiate». L'OSDH, basé en Grande-Bretagne et disposant d'un vaste réseau de sources en Syrie, n'était pas en mesure de dire si les raids étaient le fait d'avions de l'armée syrienne ou de ceux de la Russie, allié du régime.

Des sources médicales dans la ville ont fait état d'évanouissements, de vomissements et de présence de mousse dans la bouche des victimes, selon l'OSDH. L'hôpital traitant les blessés d'une «attaque toxique» menée mardi dans le nord-ouest de la Syrie a été bombardé, provoquant des destructions importantes dans l'établissement, a constaté le correspondant de l'AFP sur place. Le journaliste a rapporté que le bombardement a visé une partie de l'hôpital et vu des médecins s'enfuir au milieu des décombres. Par ailleurs, la mise en œuvre d'un accord pour l'évacuation de quatre localités assiégées en Syrie a été retardée à la suite de négociations de dernière minute. L'évacuation de plus de 30.000 personnes de Foua, Kafraya, Madaya et Zabadani, parrainée par le Qatar et l'Iran, devait débuter mardi, mais elle pourrait être repoussée jusqu'à plus tard cette semaine, entre jeudi et dimanche, selon l'OSDH. Selon l'accord initial, l'ensemble des 16.000 habitants de Foua et Kafraya doit quitter les deux localités, d'après l'OSDH. 

Lisez nos e-Papers