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L’hôtellerie parisienne peut enfin souffler. Après une baisse de la fréquentation, elle devrait reprendre des couleurs cette année et en 2018. Cette embellie est portée par le développement notamment de l’offre du segment luxe, souligne une étude du cabinet PwC publiée mardi, rapporte l’AFP. Après une année 2016 difficile avec un «taux d'occupation qui a chuté de près de 10 points et un revenu par chambre disponible (RevPar) en recul 13,2% par rapport à l'année précédente, le secteur hôtelier parisien devrait repartir au cours des deux prochains ans. Le cabinet table sur une hausse de 3,6% cette année et de 5,8% en 2018 du RevPar à Paris et des taux d'occupation devraient progresser de près de 4%», souligne-t-il. «Alors que les fondamentaux économiques (croissance du PIB, baisse du chômage, hausse du pouvoir d'achat, etc.) sont au vert, la demande domestique devrait augmenter incitant l'offre à s'adapter».
Par ailleurs, «l'hôtellerie de luxe devrait fortement se développer pour répondre à la demande. Ainsi, les rénovations du Crillon et du Lutetia, attendues depuis plusieurs années, ainsi que les prochaines inaugurations prévues, telles que celles de l'hôtel Okko et du Cheval Blanc (hôtel du groupe LVMH qui s'installera en 2018 dans l'immeuble de la Samaritaine) devraient avoir un impact très positif sur le marché parisien», poursuit le cabinet. Selon Arnaud Thibésart, associé spécialiste de l'hôtellerie chez PwC, cité par l’agence de presse tricolore, le secteur hôtelier parisien «n'a rien perdu de son dynamisme.
Il devrait repartir dès le second semestre 2017, porté par des taux d'occupation de plus de 70%». «À plus long terme, Paris est toujours en course pour les Jeux olympiques d'été 2024 et l'Exposition universelle 2025, de belles perspectives pour un marché qui reste leader en Europe». Parmi les événements porteurs, il cite le Salon du Bourget, le 25e anniversaire de Disneyland Paris et l'ouverture très attendue du musée Yves Saint Laurent
en 2017.
