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Lien étroit avec la profondeur de l’identité et les constantes de la nation

La poésie soufie au Sahara marocain reflète la liaison étroite avec la profondeur de l’identité marocaine et les constantes de la nation ainsi que les spécificités du citoyen marocain attaché à sa Patrie et au Glorieux Trône alaouite, a indiqué Khalid Touzani, enseignant-chercheur à l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès.

Lien étroit avec la profondeur de l’identité  et les constantes de la nation
Cette rencontre est organisée par l’Institut «Sorouh» pour la culture et la création, en partenariat avec l’association Fès-Saïss.

Le chercheur universitaire Khalid Touzani considère que la poésie soufie au Sahara marocain représente un document historique, social et culturel important exprimant la forte cohésion entre le Roi et le peuple. C’est ce qu’il vient de souligner samedi dernier à Fès lors d’une conférence sur le thème «La profondeur de l’identité marocaine dans la littérature sahraouie», organisée par l’Institut «Sorouh» pour la culture et la création en partenariat avec l’association Fès-Saïss. La présence de l’identité dans la littérature soufie sahraouie reflète également un aspect de la défense de l’intégrité territoriale du Maroc, a-t-il poursuivi, notant que les poètes du Sahara marocain ont toujours exprimé leur indéfectible attachement au Glorieux Trône alaouite et leur fierté d’appartenir au Royaume du Maroc dans leurs poésies, écrites aussi bien en arabe qu'en hassani. De son côté, la présidente de l’Institut «Sorouh» pour la culture et la création, Nabila Hamani, a indiqué que le Sahara était et demeurera une terre des sciences, de la littérature et de la pensée qui consolident les liens de l’unité marocaine, ajoutant que l’idée de l’unité dans la littérature soufie était un sujet de prédilection pour un grand nombre de poètes issus du Sahara marocain. La poésie soufie a largement contribué à l’unification des tribus sahraouies pour faire face aux forces étrangères, a-t-elle précisé. Initiéeégalement autour du thème «L’unité marocaine dans la littérature du Sahara : cas d’Ibn Razka», cette rencontre a connu la participation d’une pléiade d’académiciens, de chercheurs et d’intellectuels. Un hommage a été rendu à cette occasion à Abdelwahab Tazi Saoud, auteur de plusieurs publications et ex-doyen de la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’université Sidi Mohamed Ben Abdellah.

Une véritable source d’inspiration

Base de la culture sahraouie, la poésie hassanie prend ses racines autant dans les langues amazighe et arabe que chez les griots mauritaniens. Ces poètes errants arpentaient depuis des temps ancestraux le Sahara en prodiguant leur art, de campement nomade en campement, vers la Saquïa El Hamra et plus loin jusqu’au marché aux dromadaires de Guelmin. La poésie hassanie s’inspire particulièrement de la vie quotidienne du désert, de la vie tribale, souvent faite de rivalités et de tensions entre clans ou familles.

Les poètes expriment pareillement leurs espoirs et leurs craintes, les rapports entre hommes et femmes, les traditions, la disparition progressive de la vie nomade. La foi religieuse est aussi source d’inspiration avec des hadiths et des versets coraniques servant de base pour des poèmes. «La poésie hassanie n’est jamais tombée en désuétude, restant un besoin culturel alors que la sédentarisation, si elle s'inspire de la nostalgie d’un temps passé, a changé le mode de vie de ces populations au passé nomade millénaire. Aussi bien les responsables culturels que les poètes et musiciens sahraouis ont conscience de la fragilité de cet héritage culturel oral unique qu’il ne faudrait pas folkloriser», note-t-on dans le portail «www.sud-maroc.com».

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