Le géant suisse de l'alimentation Nestlé, le chocolatier français Cémoi, les américains Mars et Mondelez ainsi que l'italien Ferrero étaient notamment représentés, et se sont engagés à travailler avec le secteur public en Côte d'Ivoire et au Ghana pour lutter contre la déforestation, lors de cette réunion organisée par l'organisation caritative du prince de Galles. «La raison la plus forte et directe pour agir contre la déforestation est qu'elle menace de diminuer la robustesse du secteur du cacao, et avec lui, la survie de millions de petits producteurs qui en dépendent», a prévenu le prince Charles lors de la présentation du projet, selon un communiqué.
La déforestation frappe de plein fouet les deux principaux producteurs mondiaux, la Côte d'Ivoire et le Ghana, qui représentent à eux deux plus de la moitié de la production mondiale de cacao. En Côte d'Ivoire, la forêt, qui représentait 78% du territoire national à l'indépendance en 1960, ne recouvre plus que 13% des terres, selon les données officielles. Si l'industrie du cacao n'a pas donné de détail sur son plan d'action, qui sera révélé lors de la 23e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 23) qui se tiendra à Bonn (Allemagne) en novembre, les acteurs publics et les ONG représentées se sont félicités de l'accord. «Les chefs d'entreprise doivent travailler ensemble pour mettre fin à leurs chaînes d'approvisionnement entraînant la déforestation. Cette action de l'industrie du cacao nous en rapproche d'un pas», a ajouté John Sauven, directeur exécutif de Greenpeace UK.