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L'OIM dresse le bilan de son programme de formation

Afin d'accompagner le Royaume dans sa Stratégie nationale d'immigration et d'asile, l'Organisation internationale pour la migration (OIM) a lancé entre juillet 2014 et février 2017, un programme de formation professionnelle destiné aux migrants régularisés, notamment les femmes.

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Cent trente-cinq femmes migrantes ont bénéficié, entre juillet 2014 et février 2017, du programme «Formation professionnelle et opportunités de subsistance pour les migrants régularisés», mis en œuvre par l'Organisation internationale pour la migration, en collaboration avec l'association Heure joyeuse et la Fondation Orient-Occident. Le but de ce programme est, entre autres, de promouvoir une meilleure compréhension du phénomène de la migration et de promouvoir le développement, ainsi que la mise en œuvre des programmes qui facilitent l’inclusion et économique des migrants régularisés.

Afin de dresser le bilan de ce programme et revenir sur les actions réalisées par le Maroc dans le cadre de la stratégie nationale d'immigration et d'asile, le ministère des MRE et des affaires de la migration a organisé, en partenariat avec l'OIM, mardi dernier à Rabat, un atelier sur l’insertion socioprofessionnelle des migrants au Maroc. À cette occasion, Anis Birrou, ministre des MRE et des affaires de la migration, a déclaré : «Ce projet témoigne encore une fois de l’appui de l’OIM qui nous a été manifesté depuis que les orientations royales ont été données pour concevoir et mettre en œuvre une politique migratoire nationale qui comporte une approche humaine avec des dimensions essentielles des droits de l’Homme». Commentant la clôture du programme de formation, le ministre a exprimé sa satisfaction quant à ce projet et mis en avant la participation de la société civile dans la réussite du programme. «Ce projet se manifeste par son exemplarité. En effet, comment peut-on réussir une intégration, si on ne donne pas au migrant la possibilité de se sentir utile à cette société ? La formation socioprofessionnelle lui permet justement de se sentir utile, de participer à l’économie de ce pays et à la société en général», a souligné M. Birrou. Et d’ajouter : «Il est de notre devoir de considérer la migration comme une richesse et un atout, et non comme une menace. Nous sommes déterminés à poursuivre la politique migratoire selon cette vision et ces valeurs». Par ailleurs, le ministre des MRE et affaires de la migration a indiqué que le nombre de dossiers de demande déposés à l’occasion de la deuxième phase de régularisation a atteint à ce jour 17.000. Dans un autre registre, Anis Birrou a précisé que la date du Forum mondial de la migration, coprésidé par le Maroc et l’Allemagne, a été décidée en juin 2017 pour l’Allemagne et du 5 au 7 décembre 2018 au Maroc.

De son côté, Ana Fonseca, chef de mission à l'OIM, a renouvelé l’engagement de l’Organisation pour accompagner le Maroc dans la mise en œuvre de sa stratégie d'immigration. «Le Maroc donne l'exemple en matière de politique migratoire parce qu’il déploie beaucoup d’efforts pour garantir une intégration réussie des migrants», a déclaré Mme Fonseca.

Revenant sur le projet organisé par l’OIM, Mme Fonseca a souligné qu’une étude préliminaire a été réalisée pour identifier les migrants cibles, la formation adéquate et les acteurs devant participer à cette formation. Au total, 135 femmes migrantes ont bénéficié des formations dispensées par les différents partenaires de l’OIM. 41 d’entre elles ont déjà été intégrées dans le marché de travail par le biais de l’emploi ou par le développement d’une activité génératrice de revenus. En parallèle, l’OIM a aussi organisé des formations sur l’interculturalité, destinées à 70 acteurs institutionnels représentant 11 organismes, dans le but de les sensibiliser à la question de l’immigration.

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