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L'ONU présentera son rapport le 30 mars à Ifrane

Le rapport mondial des Nations unies sur la mise en valeur des ressources en eau sera présenté le 30 mars à l’Université Al Akhawayn à Ifrane.

L'ONU présentera son rapport le 30 mars à Ifrane
La création, en 2003, de la chaire de l'Unesco «Eau, femmes et pouvoir de décisions» est partie du constat que les femmes, premières utilisatrices de l’eau, ne sont pas souvent associées aux prises de décisions concernant la gestion de cette ressourc

La chaire de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) «Eau, femmes et pouvoir de décisions» présentera son rapport sur la mise en valeur des ressources hydriques à l’Université Al Akhawayn, en partenariat avec l’Office national de l’électricité et de l'eau potable (ONEE). «Le Rapport mondial des Nations unies sur la mise en valeur des ressources en eau 2017 montre que la gestion améliorée des eaux usées implique aussi bien la réduction de la pollution à la source que l’élimination des contaminants des flux d’eaux usées, la réutilisation des eaux récupérées et la récupération de sous-produits utiles. Il est donc essentiel d’accroître l’acceptation sociale de l’utilisation des eaux usées afin de favoriser le progrès dans ce sens», a déclaré, à Durban, en Afrique du Sud, la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova.

En introduction à ce rapport, cette dernière a souligné que, d’après les estimations, bien plus de 80% des eaux usées à travers le monde et plus de 95% dans certains pays en développement sont rejetées dans l’environnement sans traitement. Les conséquences sont alarmantes. La pollution de l’eau s’aggrave dans la plupart des fleuves d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine» a écrit Irina Bokova. La création, en 2003, de la chaire de l'Unesco «Eau, femmes et pouvoir de décisions» est partie du constat que les femmes, premières utilisatrices de l’eau, ne sont souvent pas associées aux prises de décisions concernant la gestion de cette ressource vitale.

En 2014, une enquête de terrain dans trois pays du Maghreb, Maroc, Algérie et Tunisie, est arrivée à la conclusion que les femmes jouent un rôle crucial dans le fonctionnement de l’agriculture irriguée et participent dans les activités liées à l’irrigation. Le niveau d’éducation des femmes productrices est très bas dans la majorité des sites enquêtés. Il y a un décalage entre ce que les femmes font comme travail et leurs accès à la propriété, aux crédits et aux associations des usagers d’eau. En mars 2015, le ministère délégué chargé de l'Eau et l'organisme des Nations unies pour les femmes avaient signé un accord visant l'élaboration d'une stratégie afin d'institutionnaliser l'intégration de l'approche genre dans le secteur de l'eau. 

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