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L'opposition accuse le régime de «tergiversations» sur la transition politique

Des combats ont opposé pour la deuxième fois depuis le début du mois, les forces gouvernementales syriennes et les rebelles pro-turcs de l'Armée syrienne libre (ASL) au sud d'Al Bab, ville du Nord-Ouest que ces derniers ont prise récemment aux djihadistes de l’État islamique (EI). L'opposition accuse le régime de «tergiversations» sur la transition politique.

L'opposition accuse le régime  de «tergiversations» sur la transition politique
L'ambassadeur syrien à l'ONU, Bachar Al-Jaafari, lors des discussions de paix sur la Syrie, le 25 février 2017 à Genève. Ph. AFP

La délégation de l'opposition syrienne aux négociations de paix de Genève a accusé le régime de «tergiversations» au sujet de la transition politique, principale pomme de discorde entre les deux parties. «Nous demandons à la délégation du régime de dire clairement qu'elle est engagée à parler de transition politique pour trouver une solution», a déclaré le porte-parole du Haut Comité des négociations (HCN), Salem Al-Meslet. Les représentants de l'opposition, a-t-il dit, exigent «plus de responsabilité» du régime pour un règlement politique «de la même manière qu'il demande un engagement de notre condamnation de ce qui s'est passé à Homs» (centre). Le chef de la délégation de l'opposition, Nasr Al-Hariri, avait dénoncé «le terrorisme et les terroristes» après l'attentat perpétré contre les services de sécurités dans la ville syrienne.

Le conflit est devenu plus complexe avec la montée en puissance de groupes jihadistes et l'implication des puissances régionales et internationales. Entretemps, des affrontements se sont déroulés près de la localité de Tadef, 4 km au sud d'Al Bab, tombée dimanche aux mains de l'armée syrienne, qui en a aussi chassé l'EI. Selon Moscou, Tadef marquerait une ligne de partage acceptée par les deux camps. Un responsable rebelle a déclaré que les insurgés avaient ouvert le feu pour empêcher les forces gouvernementales d'avancer davantage. L'ASL dit avoir tué 22 «membres du régime». Les forces turques n'étaient pas impliquées dans cet accrochage, qui visait, selon ce responsable, à tester la rébellion. Les troupes syriennes n'avaient probablement pas pensé qu'elles recevraient une réponse aussi violente. De source militaire syrienne, on déclare que les insurgés, qualifiés de «groupe terroriste appartenant à la Turquie», ont tiré au canon et à la mitrailleuse sur les troupes gouvernementales. Aucun bilan n'a été avancé. 

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