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L'opposition lance une consultation populaire contre le Président Maduro

L'opposition vénézuélienne organise dimanche une consultation populaire symbolique contre le Président Nicolas Maduro et son projet de refonder la Constitution. Des organisations de presse ont dénoncé les menaces contre la liberté d'informer après des déclarations du numéro deux du régime accusant les journalistes de «complicité» dans une explosion qui a blessé sept militaires.

L'opposition lance une consultation  populaire contre le Président Maduro
Présentée comme un acte de désobéissance civile, la consultation populaire a pour but de matérialiser le rejet par la population de la future Assemblée.

L'opposition vénézuélienne organise ce dimanche une consultation populaire symbolique contre le Président Nicolas Maduro et son projet de refonder la Constitution, après plus de trois mois de manifestations violentes dans ce pays englué dans la crise. Le camp du Chef de l’État est actuellement en campagne électorale en vue de la désignation, le 30 juillet, des 545 membres de l'Assemblée constituante. Celle-ci aura pour mission de refonder la Constitution en vigueur. Ce projet est fermement rejeté par les antichavistes (du nom d'Hugo Chavez, Président de 1999 à sa mort en 2013), qui y voient une manière de contourner l'Assemblée nationale élue, dominée depuis 2016 par l'opposition, via «un régime copié sur celui de Cuba». En signe de contestation, celle-ci a prévu dimanche une consultation populaire symbolique sur cette Constituante, dans 1.600 bureaux de vote à travers le pays, et multiplie manifestations et blocages pour accroître la pression sur le gouvernement.

«Le 30 juillet se décide le destin du Venezuela, pour sauver la patrie de l'agression fasciste impérialiste», a déclaré le Président Maduro. Par ailleurs, des organisations de presse ont dénoncé les menaces contre la liberté d'informer après des déclarations du numéro deux du régime accusant les journalistes de complicité dans une explosion qui a blessé sept militaires. «Nous rejetons les mises en cause et les menaces du député Cabello» et du général Sergio Rivero, commandant de La Garde nationale, a déclaré dans un communiqué l'Association de la presse étrangère au Venezuela (Apex). M. Cabello a affirmé que l'explosion d'une «bombe», qui a blessé sept soldats, lundi dernier lors de troubles à Caracas, s'était produite avec «la complicité des journalistes présents sur les lieux». Ce puissant membre du régime du Président socialiste Nicolas Maduro faisait écho à des déclarations du général Rivero, qui avait affirmé que les reporters «savaient que l'engin explosif était là et ont regardé les hommes de la garde passer sans les alerter», mais se sont installés pour l'enregistrer. 

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