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L'orchestre de l'art du malouf algérien ouvre le bal

L'orchestre de l'art du malouf algérien a ouvert, jeudi soir à Azemmour, le bal de la septième édition de la Rencontre internationale du malhoun, «Malhounyate», sous la direction de l'un des grands maîtres des chants de l'art du malouf, Abbas Righi. Ces rencontres musicales se poursuivent jusqu'à ce dimanche 4 juin.

L'orchestre de l'art du malouf algérien ouvre le bal
Un hommage grandiose a été rendu en fin de soirée au chef d'orchestre, Mohamed Briouel.

Une musique andalouse maghrébine pure, mariant luth, violon, qanûn et d’autres instruments «nobles», des poèmes authentiques sur l'amour du Prophète, le tout interprété par des artistes hors pair lors de cette soirée qui fera, à n'en pas douter, longtemps parler d'elle. La vedette du malouf constantinois, Abbas Righi, a sublimé les mélomanes, venus nombreux à l'espace Abraham Moulniss dans l’ancienne Medina, en présentant plusieurs genres musicaux puisant dans l'authenticité du malhoun, du haouzi et de la poésie de Sidi Mohamed Ben Messayeb avec «Chadarat Min Nouba Mazmoum». La soirée d'ouverture a été agrémentée par un spectacle de l'art soufi donné par Cherif Hassan Benkhama, moukkadam d’Al Taïfa Al Aïssaouïa Al Azemmouria.

L’autre star de la soirée est la jeune chanteuse marocaine Abir Abed, finaliste de l'émission «Arabs Got Talent» qui a interprété avec talent et ferveur l'art savant et subtil du malhoun marocain. La brillante prestation de la jeune chanteuse a conquis le cœur du public avec sa voix envoûtante et la variété et la vivacité du rythme, accompagnée de l'orchestre du maître Mohamed Briouel, comprenant les meilleurs compositeurs du Melhoun. Abir Abed a exécuté avec brio certains chefs-d'œuvre impérissables de la musique andalouse et une symbiose si vite installée entre la jeune artiste et le public qui manifestait chaque fois son ravissement par un tonnerre d'applaudissements.

Cette septième édition, qui se poursuit jusqu’au 4 juin, organisée par l'association provinciale des affaires culturelles d’El Jadida sous la tutelle de la province, a été marquée par une cérémonie d'hommage au soliste feu Abderrahim Othmani, dont le fils a reçu le trophée du festival en reconnaissance de sa contribution à la promotion de la musique andalouse au Maroc à travers l’orchestre Al-Brihi. De même, en signe de reconnaissance de ses efforts pour la promotion et la protection du patrimoine et de la culture marocaine, un hommage grandiose a été rendu en fin de soirée au chef d'orchestre, Mohamed Briouel, l'un des maîtres de la musique arabo-andalouse au Maghreb.

Sous le thème «Les artisans marocains, créateurs de spectacle dans l’art du malhoun», le programme artistique connaît la participation d’une sélection d’artistes venus de Tunisie, de France, d’Algérie et du Maroc, dont Abbas Righi et Lamiae Aït Amara de l’Algérie, Allam Aoun de Tunisie, Diae Zniber de France et du Maroc l’artiste Mohammed Briouel, Redouan Al Asmar, Abir El Abed, Sanae Marahati, Fatimazahra Qortobi, Bayane Belayachi, ainsi qu’une panoplie d’artistes marocains spécialisés dans l'art du malhoun. Cette manifestation artistique de quatre jours est marquée également par l’organisation d’une conférence scientifique avec comme thèmes «L’art du malhoun et la musique andalouse» et «Les artisans marocains, au cœur de l’art du malhoun», avec la participation des professeurs Abdelaziz Ben Abdeljalil, Abdesallam Khalloufi, Abdelmajid Fenich et de l’écrivain Fouad Guessous, ainsi que l'interprétation d'une série de poésies de malhoun à la façon «Serada».

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