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Le volume des prêts et les conditions de crédit auprès des petites et moyennes entreprises (PME) continuent de progresser. Selon un nouveau rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), intitulé «Le financement des PME et des entrepreneurs 2017», les conditions d’octroi de crédits aux petites et moyennes entreprises continuent de progresser, mais des obstacles du côté de la demande, comme des connaissances financières insuffisantes, contribuent à empêcher une reprise plus énergique. Le document pointe, également, du doigt les instruments de financement non bancaires jugés pas encore suffisamment développés pour répondre aux différents besoins des PME et assurer leur résilience face à l’évolution des conditions économiques. «Les PME sont un moteur important pour sortir nos économies du piège de la croissance molle, relancer la croissance de la productivité et réduire les inégalités», a déclaré le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría, à l’occasion de la présentation du Tableau de bord.
«Il faut définir une stratégie d’ensemble du développement des PME, assortie de mesures permettant d’agir sur les obstacles du côté de l’offre et de la demande afin d’élargir la gamme des instruments de financement accessibles aux PME et réduire leur vulnérabilité face aux changements qui se produisent sur les marchés du crédit». À noter que la sixième édition annuelle du Tableau de bord de l’OCDE présente l’évolution du financement des PME au cours de la période 2013-15. Globalement, l’activité de prêt aux petites et moyennes entreprises a augmenté, comme l’illustre la hausse de 6,4% de la valeur médiane des nouveaux prêts enregistrée en 2015. Les taux d’intérêt appliqués sont historiquement bas, et les conditions de crédits sont dans l’ensemble restées accommodantes, même si l’écart entre les taux d’intérêt des prêts aux PME et ceux des grandes entreprises n’a cessé de se creuser, et a atteint 1.4 point de pourcentage en 2015. En outre dans la majorité des pays, une baisse des retards de paiements entre entreprises et du nombre de faillites, respectivement de 11 et 9% (en valeurs médianes).
