Mise en place d’une force conjointe

Le Burkina Faso, le Mali, le Niger, la Mauritanie et le Tchad ont convenu de la création d’une compagnie de transport aérien dénommée «Air Sahel» et de la mise en place d’une force conjointe dénommée «Air Sahel». Faisant le bilan de sa participation au Sommet, le Président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a souligné, à son retour, lundi soir de la capitale malienne, que cette rencontre «a été l’occasion pour nous, de revisiter la stratégie de développement intégrée des Nations unies vis-à-vis du G5 Sahel, qui était fondée sur la sécurité, la bonne gouvernance et la résilience de nos pays face à cette insécurité, et aux différents problèmes que nous rencontrons». Il s’agissait également de faire le point du programme du G5 Sahel qui sera présenté à une table ronde des bailleurs de fonds, qui est un programme intégré qui concerne les infrastructures et le développement de l’intégration économique entre les pays membres, a ajouté M. Kaboré.

«Ce programme, dont le coût global est de 7.000 milliards de FCFA, sera soumis d’ici 5 mois aux bailleurs de fonds», a indiqué le Président du Burkina Faso. S’agissant des questions d’intégration, il a noté que le sommet a discuté du renforcement des échanges entre les pays du G5 Sahel et le développement d’infrastructures, mettant l’accent sur la volonté de créer une compagnie aérienne qui s’appellera «Air Sahel», dont les procédures sont en cours. Sur le plan de la sécurité, le Président burkinabé a fait savoir que les Chefs d’État ont demandé d’assurer des patrouilles conjointes aux frontières entre le Niger et le Tchad, entre le Mali et la Mauritanie et entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, ainsi que la mise en place d’une force multinationale qui va regrouper les 5 pays. Cette force, a-t-il expliqué, a pour objet de lutter contre le terrorisme dans tout le G5 Sahel, mais également contre toutes les organisations
criminelles qui pullulent dans la région.