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Mohamed Fariji et sa démarche engagée pour représenter sa ville natale

La galerie d’art L’Atelier 21 accroche, jusqu’au 24 mars, les travaux de Mohamed Fariji, dont l’approche artistique suscite un intérêt particulier. «Casablanca fleurit» est la thématique réunissant les idées engagées de l’artiste Fariji qui ne cesse d’explorer son environnement et de proposer des idées pour le moins originales.

Mohamed Fariji et sa démarche engagée pour représenter sa ville natale
Une œuvre de l'artiste-peintre Mohamed Fariji.

Toujours en quête de nouveauté et d’originalité, la galerie d’art L’Atelier 21 a porté son choix, cette fois-ci, sur un artiste dont les thématiques des travaux sont en étroite relation avec l’environnement dans lequel il vit et évolue. Tel un archiviste, un explorateur et un fin observateur très engagé, Fariji ne laisse rien échapper. Sa démarche artistique participative et engagée est tout le temps évoquée dans ses travaux plastiques, à travers lesquels il estime écrire et raconter d’une manière poétique et plastique tout ce qui le dérange. De forts messages qui ne manquent pas d’interpeller l’observateur et l'inciter à mieux considérer son environnement et en prendre soin.

Ce diplômé de l'École des beaux-arts de Tétouan, également membre fondateur de l’atelier de recherche artistique «La source du lion», n’a cessé de multiplier les expériences, tout au long de son parcours, qui a pris naissance en 1997, année où il a réalisé plusieurs prestations individuelles. Entre temps, et plus précisément en 2002, Fariji rejoint les bancs de l’École d’arts et métiers de Llotja (Barcelone) pour obtenir son diplôme en sculpture. En 2014, son projet sur l’Aquarium de Casablanca avait fait couler beaucoup d’encre et fut suivi par beaucoup d’autres, jusqu’à ce dernier, «Casablanca fleurit» qui, comme le présente le communiqué de l’exposition, s’inscrit dans le prolongement des projets à long terme de l’artiste Mohamed Fariji. La pratique de l'artiste se développe essentiellement autour de l’exploration des mythes urbains, de la mémoire collective, des histoires individuelles et des narrations sociopolitiques et architecturales des villes. Dans cette exposition, la métropole économique y est très présente à travers ses constructions anarchiques, que l’artiste estime revoir en y apportant des changements, à travers un espace urbain adéquat en rapport avec l’histoire profonde de cette cité. Un travail que Fariji s’est promis de poursuivre, espérant toucher le public et proposer des idées par le biais de son art. 

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