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Les soucis offensifs de la sélection nationale ont désormais une solution. La FIFA vient d’accorder officiellement à l’attaquant du FC Barcelone, Munir El Haddadi, le droit de porter le maillot des Lions de l’Atlas. Dans une déclaration exclusive au «Matin», un porte-parole de la FIFA a confirmé la décision de la commission du statut du joueur au sein de l’instance internationale. «La demande faite par la FRMF concernant le changement de fédération a été acceptée par la commission du statut du joueur, affirme notre source. Le joueur est donc habilité à représenter l’équipe nationale du Maroc, à compter de la notification de la décision, le 7 juin 2017.» Munir pourrait donc être convoqué lors de la prochaine sortie des Lions de l’Atlas face au Mali le 1er septembre prochain au grand stade de Marrakech, pour le compte de la 3e journée du troisième tour des éliminatoires de la Coupe du monde.
Munir, une médaille à deux côtés
D’une part, c’est une excellente nouvelle pour la sélection nationale, qui a longuement souffert du manque d’efficacité devant les buts. Le dernier «killer» dans la ligne offensive des Lions de l’Atlas n’est autre que Youssef El Arabi, pourtant très critiqué pour sa maladresse, lors de plusieurs matchs décisifs. Or, Munir n’a jamais vraiment confirmé au plus haut niveau. Alors qu’il représentait l’espoir de la relève au Barça, avec un titre en Youth League (La Ligue des champions junior), son passage en première équipe a tourné au fiasco, barré par le fameux trio «MSN». Sur le banc du Barça, Munir décroche un triplé historique en 2015, mais se fait recaler lors du mercato estival en 2016, où il est prêté à Valence. En 34 matchs avec les «Ches», Munir a inscrit 6 buts et offert 3 passes décisives. Insuffisant pour convaincre les dirigeants de Valence de le garder. Aujourd’hui, le joueur est suivi de près par le Zenith St Petersburg entre autres clubs européens. Signalons enfin le mutisme étrange de la FRMF à propos de la décision de la FIFA. Pour leur accorder le bénéfice du doute, notons que le timing de la décision a coïncidé avec la défaite face au Cameroun. Pas de quoi être triomphaliste.
