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Objectif : Réduire de moitié le nombre de tués sur les routes à l’horizon 2025

La célébration samedi dernier de la Journée nationale de sécurité routière a permis encore une fois de souligner une réalité amère. En dépit des efforts entrepris, les accidents de la route continuent de faire des milliers de victimes chaque année. Mais les pouvoirs publics ne comptent pas baisser les bras pour autant. La stratégie 2016-2025 table sur une réduction de 25% du nombre de tués à l’horizon 2020 et de 50% d’ici 2025.

Objectif : Réduire de moitié le nombre de tués sur les routes à l’horizon 2025

Comme chaque année, le Maroc a célébré samedi dernier, 18 février, la Journée nationale de la sécurité routière. Pour cette édition, la journée a été placée sous le signe «En rase campagne, soyons vigilants». L’idée est d’attirer l’attention sur les dangers de la conduite en rase campagne. Le chiffre annoncé par le Comité national de prévention des accidents de la circulation (CNPAC) est sans appel. «Les deux tiers des tués dans des accidents de la circulation perdent la vie en rase campagne». C’est pour sensibiliser le grand public à ce chiffre alarmant que le CNPAC a choisi cette thématique. L’objectif poursuivi est de mettre l’accent sur les dangers et les conséquences dramatiques de la conduite en dehors du périmètre urbain. Les risques routiers en rase campagne sont multiples et dus essentiellement à l’excès de vitesse, au dépassement défectueux, au glissage et à la fatigue et la somnolence au volant


Pour le CNPAC «la conduite hors agglomération nécessite davantage de vigilance et d’attention». Comme à l’accoutumée, la célébration de la Journée nationale de la sécurité routière a été une occasion pour s’arrêter sur les réalisations et les insuffisances en la matière. Le secrétaire permanent du CNPAC, Nasser Boulaajoul, était on ne peut plus clair en affirmant qu’«en dépit de tous les efforts entrepris en matière de lutte contre l’insécurité routière, les accidents de la route continuent à tuer et à faire des victimes». Il a ainsi appelé les acteurs institutionnels et professionnels ainsi que la société civile à se mobiliser davantage autour de cette question


Sur ce registre, le secrétaire permanent du CNPAC a mis en exergue le rôle joué par le CNPAC, qui vient de souffler sa 40e bougie. Pour ce responsable, la création du CNPAC a permis au Maroc de se distinguer au niveau régional. «Le Maroc était l’un des rares pays à se doter dans les années 70 d'un tel mécanisme institutionnel pour lutter contre l’insécurité routière», a-t-il souligné. Il s’agit d’un instrument de réflexion et de gestion à même d’orienter les efforts en matière de sécurité routière et de fédérer les énergies des différents acteurs qui y interviennent. Le comité se veut être aussi une force de propositions


Soulignant la contribution du CNPAC à l’élaboration des politiques publiques en matière de sécurité routière, Nasser Boulaajoul a mis en exergue la nouvelle stratégie nationale de sécurité routière 2016-2025 dont les grandes lignes ont été présentées par le secrétaire général du ministère de l’Équipement et du transport par intérim, Khalid Cherkaoui. Cette stratégie vise la réduction du nombre des décès sur les routes de 25% à l’horizon 2020 et de 50% d’ici 2025. Sur ce volet, le SG du département du Transport a soulevé l’importance de lutter contre les accidents de la circulation, dont les victimes sont les piétons et les cyclistes. «C’est notre priorité pour 2017-2018», a indiqué le responsable. Lors de cette journée, il a été procédé au lancement de la campagne de communication et de sensibilisation. Pour cette année, cette opération est lancée sous le signe de «4.000». C’est le nombre de tués sur les routes marocaines chaque année. Cette campagne vise ainsi à amener les usagers de la route à adhérer à cette action en dénonçant les drames que l’homme fait subir à la société par ses comportements inconséquents. Rappelons ici que le facteur humain est à l’origine de 80% des accidents de la circulation. Alors que les facteurs liés à l’infrastructure, au trafic et à l’état mécanique des véhicules ne dépassent pas 20% des causes des accidents de la circulation. 

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