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Les obsèques de feu Mohamed Hassan El Joundi, acteur et homme de théâtre décédé samedi à Marrakech à l’âge de 79 ans, ont eu lieu dimanche à Rabat. Après les prières d'Al Asr et du mort à la Mosquée Chouhada, le cortège funèbre s'est dirigé vers le cimetière Achouhada où la dépouille du défunt a été inhumée dans un climat de recueillement et de piété. Les obsèques se sont déroulées en présence des membres de la famille du regretté et de plusieurs personnalités, notamment des artistes, des écrivains, des politiques et des journalistes. Dans une déclaration à la MAP, l’artiste Mohamed Naji a dit que le regretté fut l'un des piliers du domaine artistique au niveau national, notant qu’il a enrichi le patrimoine culturel et artistique, notamment dans les domaines du théâtre, de la radio, de la télévision et du cinéma. Selon l’acteur et réalisateur Abdelkebir Rgagna, les œuvres artistiques du défunt ont attiré l’attention du grand public, ajoutant que le regretté était l’un des monuments de la scène artistique marocaine. Pour sa part, Hassan Nraiss, critique de cinéma, a dit que le Maroc a perdu non seulement un grand artiste, mais aussi un homme de théâtre talentueux, notant que le regretté n’a ménagé aucun effort pour la promotion de l’art et de la culture.
S.M. le Roi Mohammed VI avait adressé un message de condoléances et de compassion à la famille de l’artiste feu Mohamed Hassan El Joundi, dans lequel le Souverain a exprimé Ses vives condoléances et Ses sincères sentiments de compassion, suite à la disparition de l’un des monuments de la scène artistique marocaine, après un parcours foisonnant d’œuvres créatives théâtrales, télévisées et cinématographiques ayant enrichi le patrimoine artistique marocain et arabe et valu au défunt la considération et l’amour d’un large public, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
Le défunt artiste, qui fut président du Syndicat marocain des professionnels du théâtre et délégué du ministère de la Culture à Marrakech, a réussi à exploiter la mémoire populaire marocaine et l’intégrer avec dextérité dans le domaine artistique. Le regretté a exercé son art dans la réalisation d’œuvres théâtrales patriotiques qui chantaient les épopées de la Nation et son patrimoine riche et diversifié. Feu Mohamed Hassan El Joundi a également déployé son talent artistique prolifique dans des chefs-d'œuvre cinématographiques comme «À l’ombre du pharaon», «Les tambours de la guerre», «Arrissala», et «Sakr Qoreich». Le public nostalgique se souviendra toujours de feuilletons radiophoniques quotidiens célèbres tels que «al Azalia» qui a réalisé de grands taux d’audience.
