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Oxfam lance un nouveau projet pour la promotion de la justice fiscale

Le programme de la justice fiscale, qui vient d’être lancé par Oxfam, vise à acquérir une répartition plus équitable des ressources et une transparence budgétaire qui rendra les autorités plus redevables vis-à-vis des citoyens, surtout les femmes et les jeunes dans les régions marginalisées.

Oxfam lance un nouveau projet pour la promotion de la justice fiscale
Le programme de la justice fiscale permettra une répartition plus équitable des ressources et la transparence budgétaire et rendra les autorités plus redevables aux besoins des citoyens, surtout les femmes et les jeunes dans les régions marginalisées

Dans l’objectif de permettre aux citoyens, aux médias et aux organisations de la société civile d'avoir une voix effective afin d’influencer les budgets et les politiques publiques pour une répartition équitable des ressources, Oxfam Maroc vient de lancer, avec ses partenaires, le programme «Justice fiscale, suivi budgétaire et participation citoyenne».

Ce programme a pour objectif de doter les citoyens, les organisations de la société civile et les médias des compétences et de la confiance nécessaires pour suivre les budgets publics, nationaux et locaux, et de proposer des projets qui répondent à leurs besoins réels. «Le programme de la justice fiscale permettra une répartition plus équitable des ressources et la transparence budgétaire et rendra les autorités plus redevables aux besoins des citoyens, surtout les femmes et les jeunes dans les régions marginalisées et, par conséquent, l’accès à leurs droits fondamentaux, à savoir l’éducation, la santé et la protection sociale», indique Oxfam dans une note de présentation de ce projet. Et d’ajouter : «Le programme propose aussi de renforcer les capacités des élus et des autorités au niveau national et local afin d’aboutir à un système fiscal plus transparent et équitable, un meilleur accès à l’information et plus de concertation avec les citoyens. Cela inclut le plaidoyer envers ces décideurs afin d’augmenter la transparence et la redevabilité».

Concrètement, le projet ambitionne de rendre le ministère de l’Économie et des finances, les parlementaires (en particulier la Commission de finances) et la deuxième Chambre plus redevables vis-à-vis des citoyens dans l’adoption de la loi de Finances et le suivi et l’évaluation de son exécution et l’accès à l’information budgétaire. Oxfam souhaite également que les associations, syndicats, coopératives, mouvements sociaux et activistes et les médias comprennent et s’approprient, via ce programme, les questions des Finances publiques et des inégalités socio-économiques et territoriales, et que les autorités locales et les élus communaux soient réceptifs aux intérêts stratégiques et aux besoins pratiques des personnes marginalisées dans les régions. «L’objectif global de la ligne de base est d’identifier la compréhension et les perceptions des finances publiques par les différentes parties prenantes au projet en l’occurrence les associations partenaires, les associations locales relais, les citoyens, les jeunes et les femmes ainsi que les élus locaux et parlementaires, les médias et les chercheurs dans les zones d’interventions du projet et évaluer leurs capacités à se mobiliser et s’engager sur ces questions. Ces données serviraient à mesurer les changements relevés parmi les cibles et les parties prenantes et suivre l’évolution de l’atteinte des objectifs du projet.

La ligne de base consistera également à fournir des informations de base pour aider à l'élaboration d'échelles de mesure du progrès du projet, les résultats et l'impact, assurant ainsi la reddition de comptes et l'apprentissage. Il sera aussi question d’examiner et mettre à jour les outils du projet et d'élaborer une feuille de route pour mesurer les progrès réalisés et proposer une révision des indicateurs existants du projet», souligne la même source. Il est à noter que ce programme est mis en œuvre avec 5 associations, à savoir Transparency Maroc, Espace associatif, l'Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM), Mouvement Alternative citoyenne (ALCI) et l'Association Troisième Millénaire pour le développement de l'Action associative du Sud-Est (ATMDAS). Ces ONG travailleront auprès de plus de 30 associations relais dans les régions ciblées de Rabat-Kénitra, Tanger-Tetouan, Fès-Meknès et Drâa-Tafilalet.

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