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Depuis le déclenchement de l'opération «Bouclier de l'Euphrate» le 24 août dernier dans le nord de la Syrie, les forces armées turques ont neutralisé un total de 2.477 terroristes selon un bilan de l'état-major de l'armée turque (TSK). Parmi eux, quelque 2.156 terroristes sont membres du groupe extrémiste de Daesh et 321 du parti de l'Union démocratique (PYD, considéré par Ankara comme l'aile syrienne du PKK), a précisé la TSK. L'aviation turque a pilonné 1.332 cibles de Daesh alors que 3.282 explosifs artisanaux ainsi que 55 mines ont été détruits, a indiqué la TSK, ajoutant que 228 zones d'habitations et une superficie de 1.880 km2 ont été nettoyées des terroristes depuis le lancement, le 9 décembre dernier, de l'offensive pour la reprise de la ville d’Al-Bab. Les régions de Suflaniyah et de Kabr Al-Mukri sont, désormais, totalement sous contrôle, a indiqué la TSK. Le «Bouclier de l’Euphrate» a été lancé par les forces turques en appui à l’Armée syrienne libre (ASL) afin de nettoyer les frontières turco-syriennes de Daesh et des Unités de protection du peuple (YPG, milice armée du PYD).
Après s’être emparés en octobre dernier de la ville de Dabiq, les combattants de l’ASL encerclent totalement Al-Bab en vue de l’assaut final pour reprendre cette ville qui occupe le flanc sud de la zone tampon d’environ 5.000 km² qu’Ankara souhaite créer en territoire syrien incluant les régions d’Al-Bab, Al Raï (Cobanbey), Azaz, Jarablous et Manbij. Ankara exige le retrait de la milice des YPG, soutenue par Washington, à l’est de l’Euphrate afin qu’elle ne fasse pas la jonction entre les cantons sous son contrôle entre la rive orientale du fleuve et Afrin (Ouest). Par ailleurs, un groupe de rebelles faisant partie de l'ASL a annoncé qu'il se retirait de l'accord de cessez-le-feu déclaré dans l'ensemble du pays, en raison de violations répétées de la trêve. Le groupe dénonce dans un communiqué publié dimanche d'intenses bombardements russes sur ses positions et dans des zones voisines dans la province de Hama.
