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Plus de 7 millions de dirhams pour la sauvegarde et la conservation du patrimoine immatériel

Le patrimoine immatériel était au cœur des réponses orales du ministre de la Culture et de la communication, Mohamed Laârej, mardi dernier, à la Chambre des conseillers. Il a été spécifié que la sauvegarde et la conservation de ce patrimoine immatériel sont indispensables, sachant que celui-ci constitue l’une des composantes les plus importantes de la culture marocaine. Une enveloppe de 7.285.000 dirhams, sur le budget 2017, est dédiée à ce chantier de grande envergure.

Plus de 7 millions de dirhams pour la sauvegarde et la conservation du patrimoine immatériel
Le ministère organise chaque année plus de 20 festivals rentrant dans le cadre de la sauvegarde du patrimoine immatériel marocain.

Se distinguant par sa diversité et sa richesse, le patrimoine immatériel national est aussi connu pour sa fragilité et son exposition à de multiples dangers provoqués les multiples changements de la société. Ainsi, Mohamed Laârej, ministre de la Culture et de la communication, a indiqué que pour relever tous ces défis, son département a mis en place un ensemble d’actions pour sauver ce patrimoine et le mettre en valeur. «Dans le cadre de la sauvegarde juridique du patrimoine immatériel, sachant que les textes législatifs n’accompagnent pas les évolutions actuelles, nous avons mis en place un projet de loi concernant la protection des sites historiques, des paysages, des écritures gravées, des pièces artistiques et muséales. Ce cadre juridique doit correspondre aux normes internationales qui gèrent le patrimoine culturel immatériel», souligne Mohamed Laârej. Et d’ajouter que le ministère a préparé un autre projet de loi au sujet des valeurs humaines, notamment les personnes qui possèdent un haut niveau de connaissance et de compétences nécessaires pour représenter ou recréer des éléments spécifiques de ce genre patrimonial et qu’ils peuvent transmettre à d’autres générations. «Ce projet de loi stipule des mesures institutionnelles et financières pour assurer une gestion efficace pour les trésors humanitaires vivants. Les lois sont passées au stade de l'approbation».

À travers les réponses orales évoquées à la Chambre des conseillers, il a été question de mener des opérations pour inventorier et archiver le patrimoine immatériel à Taroudant lancé depuis 2014, puis à Assa Zag cette année. Ceci en plus du projet concernant l’inventaire et l’archivage du patrimoine oral hassani, et ce dans le cadre des actions d’enregistrement et d’archivage de modèles de notre patrimoine musical sur CD». S’agissant des opérations de classification et de transcription, le ministre Laâraj a affirmé que cela se fait à travers des partenariats avec tous les acteurs, institutions, communes locales et association dans le but de préparer des dossiers pour la liste du patrimoine national. «Au niveau international, le ministère procède par la préparation des dossiers de candidature pour l'inscription sur les listes du patrimoine mondial. Car en dehors des six éléments déjà inscrits, le ministère est en train d’élaborer d’autres dossiers concernant la tbourida, le Malhoun, le Moussem Assa Zag, les khattarat, puis les performances concernant les palmiers. À la fin de son intervention, le ministre a précisé que son département a l’intention d’animer des rencontres scientifiques et des expositions temporaires pour faire découvrir ce patrimoine et sensibiliser à son importance, tout en soulignant que le ministère organise chaque année plus de 20 festivals rentrant dans le cadre de la sauvegarde du patrimoine immatériel marocain dans toute sa diversité et ses composantes.

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