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Poutine espère rétablir des relations «normales» avec les États-Unis

Vladimir Poutine a redit mardi espérer pouvoir rétablir des relations «normales» avec les États-Unis après l'arrivée de Donald Trump à la Maison-blanche.

Poutine espère rétablir des relations «normales» avec les États-Unis
Le Président russe Vladimir Poutine.

Le Président russe, Vladimir Poutine, a réitéré son vœu de pouvoir rétablir des relations «normales» avec les États-Unis après l'arrivée de Donald Trump. Vladimir Poutine a noté qu'il n'a jamais rencontré le Président élu américain, le chef de l'État russe a aussi répété pendant une conférence de presse que les rumeurs sur l'existence de vidéos compromettantes que Moscou pourrait utiliser pour faire pression sur Donald Trump étaient «une fabrication».
De son côté, son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a souligné que Moscou était prêt à un dialogue avec la future administration américaine, notamment sur les questions liées à la Syrie ou aux armes nucléaires. Même si, a-t-il estimé, il est encore trop tôt pour connaître le contenu exact de ce que sera la politique de Washington, il s'est dit encouragé par la teneur des déclarations des futurs membres de l'administration Trump qui laissent entrevoir la possibilité d'une relation bilatérale pragmatique.

«Trump a un ensemble de points de vue particuliers qui diffèrent beaucoup de son prédécesseur», a dit Lavrov lors d'une conférence de presse. «En nous concentrant sur la recherche pragmatique d'intérêts mutuels, nous pourrons résoudre un grand nombre de problèmes.» C'est en particulier le cas sur la Syrie où, a-t-il ajouté, «ce que nous entendons de la part de Donald Trump et de son équipe montre combien ils ont une approche différente» de celle de Barack Obama. Lavrov a annoncé que des représentants de la future administration Trump avaient été invités aux pourparlers de paix intersyriens qui débutent le 23 janvier à Astana, au Kazakhstan. Il a dit espérer qu'ils seraient là. Ce serait la première occasion pour Moscou et Washington de commencer à discuter d'une coopération resserrée sur la Syrie. Cette initiative n'est pas du goût de l'Iran, l'autre grand allié du Président syrien Bachar al Assad et parrain de ce processus. 

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