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Quand le pinceau côtoie les sonorités musicales

«La musique : expression et moyen d’inspiration pour les artistes-peintres» est la thématique choisie pour la première édition de la célébration de la Fête de la musique. L’exposition de 24 peintres qui accompagne l'événement se poursuivra jusqu’au 30 juin à la Bibliothèque nationale. Cette célébration est rehaussé par la présence des œuvres des moussiqar Abdelwahab Doukkali et Hassan Mégri en tant qu’invités d’honneur.

Quand le pinceau côtoie les sonorités musicales
Cette exposition réunissant une quarantaine d’œuvres fut totalement dédiée à la musique, mais avec des approches différentes, selon la vision de chaque artiste.

L’inauguration de cette manifestation a été une occasion pour rendre hommage à ces deux artistes, en leur octroyant chacun un trophée en reconnaissance de tout ce qu’ils ont entrepris dans leurs longues carrières respectives. «Nous avons tenu à ce que ces deux grands artistes soient les invités d’honneur de cette première édition, d’abord parce que tous les deux ont une relation avec les arts plastiques ; puis il ne faut pas oublier que la musique constitue une source d’inspiration pour beaucoup de peintres. C’est un fait qui ne date pas d’aujourd’hui, mais il a été certifié par de grands maîtres de la peinture, tels Léonard de Vinci, Johann Caspar Fuesslin, Eugène Delacroix et bien d’autres.

Nombreux sont les musiciens compositeurs qui ont réagi à des peintures qui leur parlaient et, vice versa, beaucoup d’artistes peintres ont traduit des œuvres musicales dans leurs créations. C’est un dialogue mutuel qui a de tout temps existé», souligne l’artiste-peintre et commissaire de l’exposition Rachid Benabdellah. D’où cette exposition, réunissant une quarantaine d’œuvres, qui fut totalement dédiée à la musique, mais avec des approches différentes, selon la vision de chaque artiste. Dans son allocution, Abdelwahab Doukkali a indiqué que l’art est un, «que ce soit dans la peinture, la musique ou le chant, on parle toujours de créativité. Et là, je suis très fier de voir cette multitude de créateurs reconnus et d'autres jeunes talents qui s’évertuent, à travers leur recherche picturale, à donner des œuvres magnifiques».

Doukkali a, également, précisé que ces jeunes doivent se comporter avec l’art avec beaucoup d’amour, tout en mettant en valeur la beauté de notre pays. Quant à Nasr Mégri, qui a représenté son père Hassan Mégri à cet événement, il s’est dit que l’hommage à son père aux côtés de Doukkali est un hommage à tous les créateurs qui ont foi dans la créativité artistique. Il a ajouté que malgré son absence, Hassan Mégri est présent à travers son œuvre calligraphique à travers laquelle il partage avec tous les artistes et visiteurs ses sentiments d’amour et de dévouement.

Pour immortaliser l’événement et lui donner une ampleur historique, une grande toile a été réalisée, le jour du vernissage, une création instantanée des vingt-quatre exposants, et ce sous les rythmes et mélodies du groupe «Street Spirit Rabat». À ce propos, le président Syndicat libre des artistes plasticiens marocains à Salé, Aziz Tounsi, a signalé que malgré la différence dans la matière et dans la langue entre la musique et l’art plastique, il n’en reste pas moins qu’il y a une forte influence de part et d’autre. «Car les deux nous permettent d’être libres dans nos choix artistiques». Soulignons que le rêve de rachid Benabdellah de joindre ces deux disciplines, musique et peinture, a été concrétisé grâce aux efforts de tous les collaborateurs, notamment le Syndicat libre des artistes plasticiens marocains à Salé, l’Association ArtiCultures, HEM Business School et, bien sûr, la Bibliothèque nationale qui a accueilli l’événement. 

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