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Quand les élus s’intéressent au patrimoine portugais

Les techniciens des communes relevant des provinces de Safi et d’Essaouira, ainsi que les guides touristiques de la région de Marrakech-Safi, ont bénéficié d’une formation autour du patrimoine lusitanien.

Quand les élus s’intéressent  au patrimoine portugais

Une session de formation sur la promotion du patrimoine portugais dans la région de Marrakech-Safi a eu lieu, récemment dans la Cité ocre, à l’initiative de la Maison de l’élu et de l’ambassade du Portugal au Maroc. Cette formation a bénéficié aux techniciens des communes relevant des provinces de Safi et d’Essaouira, ainsi qu’aux guides touristiques de la région, comme elle a été l’occasion pour les responsables du Conseil régional de s’entretenir avec l’ambassadeur du Portugal au Maroc, Maria Rita Ferro.
C’est ainsi que lors d’une rencontre avec le premier vice-président du Conseil régional, Samir Koudar, la diplomate portugaise a fait part de sa disposition à soutenir les activités de la Maison de l’élu, notamment celles liées à la qualification des fonctionnaires territoriaux dans le domaine de la valorisation et de la sauvegarde du patrimoine, en partenariat avec l’Université lusitaine d’Evora. À son tour, Koudar a plaidé pour le renforcement de la coopération culturelle entre la région de Marrakech-Safi et le Portugal eu égard au legs culturel et au patrimoine commun.

L’importance de cette formation a aussi été mise en évidence dans la mesure où elle touche Safi et Essaouira, deux cités marocaines connues pour leur patrimoine témoignant de la richesse et de la diversité de la culture luso-marocaine. À noter que plusieurs actions avaient été menées, de par le passé, en faveur du patrimoine partagé entre la région et le Portugal. En ce sens, Marrakech avait abrité, en octobre 2016, la Semaine culturelle du Portugal qui se voulait une porte d’entrée au patrimoine authentique lusitain. Le programme concocté pour cette messe culturelle avait comporté, entre autres, la présentation de l’ouvrage «Le Portugal au Maroc : Regard sur un patrimoine commun». .Dans le même registre, la ville de Safi avait fait l’objet d’un atelier d’études, organisé en décembre 2016, à la Maison de l’élu dans la cité ocre et présidé par Maria Rita Ferro. «Safi, mémoire du futur : Histoire d’une ville portuaire – carrefour de cultures. Pour inscription de la ville sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco» a été le thème de cet atelier. Celui-ci a été conçu dans le but de ressusciter le débat sur l’importance historique de Safi, connue sous le nom de «Safim» sous le protectorat de l’empire portugais, de 1488 à 1541, et d’élaborer un plan d’action se rapportant à l’ambitieux projet «Mémoire du futur» ayant pour objectif de peaufiner un dossier de candidature solide pour l’Inscription de la ville dans la liste du Patrimoine mondial.

Par ailleurs, soucieux de préserver ce patrimoine commun, aussi bien les autorités locales que les conseils communaux avaient lancé plusieurs chantiers de restauration ayant trait, notamment, à la muraille de la Médina, au Château de mer et à la Maison Dar Soltane dans la capitale mondiale de la sardine. 

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