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Quatorze nouvelles lois exécutives entrées en vigueur depuis la COP 21 de Paris

La newsroom de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques rapporte qu'une analyse présentée à Bonn par les experts révèle une augmentation du nombre de pays qui ont adopté une législation pour appuyer leurs «contributions nationales déterminées» pour la réduction des gaz à effet de serre. Quatorze nouvelles lois et 33 politiques exécutives liées au changement climatique ont été initiées depuis la conférence climat de Paris de décembre 2015.

Quatorze nouvelles lois exécutives entrées  en vigueur depuis la COP 21 de Paris
Le Maroc a présenté ses contributions nationales de réduction de gaz à effet de serre au secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques le 5 juin 2015.

La ratification par les 196 parties de l'Accord de Paris sur le climat leur impose l'adoption de nouvelles mesures contraignantes pour limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. Dans le langage onusien, ces mesures sont appelées «Contributions nationales déterminées» ou INDC selon le sigle en anglais. La newsroom de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) rapporte qu'une analyse de l'Institut de recherche Grantham de la London School of Economics and Political Science (LSE) sur le changement climatique et l'environnement montre que 14 nouvelles lois et 33 nouvelles politiques exécutives liées au changement climatique ont été initiées depuis la conférence climat de Paris de décembre 2015. Ces nouvelles législations s'ajoutent aux plus de 1.200 lois climatiques déjà promulguées depuis 1997 à l'échelle mondiale dans 164 pays, dont 93 des 100 plus gros émetteurs mondiaux. Le Maroc, qui ne représente que 0,15% des émissions mondiales, a préparé son INDC début 2015 qui a été présentée au Chef du gouvernement le 2 juin 2015. Les contributions nationales déterminées du Maroc ont été soumises le 5 juin 2015 au secrétariat de laCCNUCC soit la onzième INDC soumise à l'ONU et la deuxième en Afrique.

Au volet de l'atténuation des changements climatiques, 45 milliards de dollars sont nécessaires pour atteindre les 32% de réduction des gaz à effet de serre 2030 : 10 milliards du budget national et 35 milliards de financements internationaux. Sur le plan législatif, le Maroc a initié, à titre d'exemple, la stratégie nationale de développement durable de lutte contre le réchauffement climatique et la stratégie nationale de l’eau. Le plan national d’économie d’eau d'irrigation permettra l'économie de 2,4 milliard de m3 par an. À la conférence de Bonn, qui se poursuit jusqu'au 18 mai, Patricia Espinosa, secrétaire exécutive de la CCNUCC, a déclaré : «Nous assistons à un sérieux et important soutien à l'Accord de Paris provenant de pays et continents, de villes, d’entreprises et de la société civile». La nwesroom précise qu'une analyse antérieure a montré que 7 pays du G20, y compris l'Union européenne dans son ensemble, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, le Japon, le Mexique et l'Afrique du Sud ont des objectifs de réduction des émissions dans leurs législations nationales ou des politiques qui sont tout à fait conformes à leurs engagements sous l’Accord de Paris. 

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