En matière de communication, Hervé Renard est un as. Jeudi, le Français, qui se savait attendu sur plusieurs dossiers chauds, a joué la carte de l’apaisement. D’abord, il a assuré qu’il n’avait rien contre la presse marocaine, même si les faits disent le contraire. Le technicien français a en effet toujours privilégié la presse de son pays. Il a d’ailleurs, reconnu avoir accordé deux ou trois fois des entretiens à «l’Équipe». La presse marocaine doit, quant à elle, attendre. «Je n’accorde pas d’entretien par téléphone. J’ai eu une petite mauvaise expérience. Le message qu’on veut faire passer n’est pas forcément celui que le journaliste comprend.
Je préfère qu’on m’envoie des questions et que je réponde par écrit, car là au moins, j’ai la preuve de ce que je dis, à la virgule près. C’est ma façon de faire», s’est-il justifié. Cette déclaration est un tacle à peine voilé à la presse sportive qui ne comprend pas le message qu’il veut délivrer. Comment peut-on mal interpréter des propos qui n’ont jamais été tenus nulle part dans la presse marocaine ? Une bévue du technicien français qui n’a pas hésité à tirer à boulets rouges sur le service de communication de la FRMF, «coupable» de la publication de la liste des 25 joueurs retenus pour les deux matchs amicaux face au Burkiba Faso et la Tunisie, un jour avant la date que le sélectionneur a fixée.