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Soufiane El Bakkali efface des tablettes le record de 5.000 m de Saïd Aouita

L’athlète marocain Soufiane El Bakkali a battu samedi à Birmingham (Royaume-Uni) le record national du 5.000 m en salle, qui date de 28 ans et l’ère Saïd Aouita. Finaliste aux JO de Rio, El Bakkali n’a pu faire mieux qu’une quatrième place, mais se présente comme un éventuel espoir de l’athlétisme marocain.

Soufiane El Bakkali efface des tablettes le record de 5.000 m de Saïd Aouita
Finaliste aux JO de Rio de Janeiro, El Bakkali représente un infime espoir pour l'athlétisme national.

Même s'il a échoué sur le pied du podium, l’athlète marocain Soufiane El Bakkali n’est pas rentré de Birmingham les mains vides. En effet, à l’occasion du Grand Prix Müller indoor, El Bakkali a réussi une performance de prestige, en battant le record national du 5.000 m, qui datait de 28 ans et dont le détenteur n’est autre que le légendaire Saïd Aouita.

El Bakkali a bouclé la course en un temps de 13:11.18, améliorant ainsi de plus de 11 secondes le chrono de la légende de l’athlétisme national, qui avait réalisé un temps de 13:22.56 à Fairfax (USA) le 5 février 1989. Sans verser dans le triomphalisme, Soufiane El Bakkali semble aujourd’hui donner un nouvel espoir à l’athlétisme national. Âgé de 21 ans, El Bakkali a déjà disputé la finale du 3.000 m steeple aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro en août 2016, où il avait raté de peu le podium. Il avait également terminé quatrième aux Championnats du monde juniors à Eugene (États-Unis) en juillet 2014. Pas plus tard que le 1er février, El Bakkali a décroché la troisième place au 3.000 m, pour le compte du meeting indoor IAAF de Düsseldorf. La course du 5.000 m à Birmingham a été dominée par le double champion olympique, le Britannique Mo Farah, qui a profité de sa dernière course indoor pour battre le record européen de la discipline (13:09.43), en dominant la course dans les deux derniers tours. «Sir» Farah prend ainsi le meilleur sur le Bahreïni Albert Rop et le Français Morhad Amdouni.
Après une année 2016 catastrophique, où l’athlétisme national a échoué à remporter la moindre breloque aux JO pour la première fois depuis des années, El Bakkali pourrait faire office d’une relève qui a tardé à venir. 

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