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Startup Grind se penche sur l’entrepreneuriat culturel

La vision, la motivation, la créativité et la persévérance… les jeunes qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat culturel sont tenus de développer plusieurs compétences. Ils doivent se donner les moyens pour construire une forte personnalité et réussir dans un secteur encore timide au Maroc.

Startup Grind se penche sur l’entrepreneuriat culturel
Naïma Lamcharqui et Rabie Kati (centre), les deux acteurs marocains qui ont pris part au 8e talkshow de Startup Grind Casablanca.

L’entrepreneuriat culturel est une forme spécifique de création de projets qui vise à allier la créativité et le monde d’affaires. Une démarche ambitieuse, certes, mais qui reste tout de même timide au Maroc. Des efforts doivent être menés pour favoriser ce type d’entrepreneuriat. De même, les jeunes qui souhaitent s’y lancer sont tenus de développer plusieurs compétences. Ce sont là les principales idées qui ont été échangées, lors du huitième talkshow organisé récemment par Startup Grind Casablanca.

Un événement qui a été organisé autour d'un Ftour et auquel ont pris part deux grands acteurs marocains suivis dans le milieu artistique à savoir : Naima Lamcharqui et Rabie Kati. Ces deux acteurs ont pu présenter leurs parcours et échanger sur l’entrepreneuriat culturel au Maroc avec un public composé des entrepreneurs, des cadres, des étudiants et des personnes de renom.

Selon les organisateurs, l’entrepreneuriat culturel est une démarche qui permet d’assurer le développement économique et culturel au Maroc. Les jeunes qui souhaitent s’y lancer doivent développer leurs compétences pour, d’une part, assurer la pérennité de leurs projets, et d’autre part, contribuer à la promotion et l’organisation de ce secteur, encore timide au Maroc. Ainsi, au-delà, notamment, de la motivation, la prise de risque, la persévérance, la vision et l’esprit de challenge, l’entrepreneur culturel doit acquérir certaines compétences spécifiques. Il s’agit, entre autres, de l’esprit de créativité, la capacité d’écouter et de répondre activement aux besoins du public, mais aussi de s’entourer des expérimentés qui vont l’aider à avancer.

En d’autres termes, «un entrepreneur culturel doit penser à s’approcher et s’associer avec l’écosystème économique pouvant le soutenir pour initier des projets culturels et surtout créatifs», souligne Hanane Ait Aissa, fondatrice et directrice Startup Grind Casablanca. Et d’expliquer que le développement du réseau est primordial pour le lancement de toute activité culturelle. «Un entrepreneur culturel a tout intérêt à faire appel, notamment aux réseaux sociaux pour faire connaitre son travail et même pour chercher des partenaires», souligne Hanane Ait Aissa avant d’expliquer que le digital constitue un moyen efficace à exploiter pour toucher une communauté importante avec un coût intéressant. Par ailleurs, les organisateurs tiennent à souligner que l’entrepreneur culturel a besoin d’un catalyseur pour voir ses idées aboutir et perdurer, d’où l’importance des centres et établissements culturels qui accompagnement les jeunes et leur permettent de développer leur personnalité.

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