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Theresa May enclenche la procédure de divorce avec l'Union européenne

La Première ministre britannique, Theresa May, a appelé les députés et le peuple britannique à se «rassembler» pour obtenir «le meilleur accord possible» avec l'Union européenne après le déclenchement du Brexit, soulignant qu'il n'y avait «pas de retour en arrière possible».

Theresa May enclenche la procédure de divorce avec l'Union européenne
Photo officielle de Theresa May en train de signer la lettre qui va déclencher le Brexit dans son bureau du 10 Downing Street à Londres. bPh. AFP

La Première ministre britannique, Theresa May, a enclenché mercredi la procédure de divorce avec l'Union européenne, précipitant le Royaume-Uni dans l'inconnu et amorçant deux années de négociations susceptibles de mettre à l'épreuve le bloc européen. Neuf mois après le vote des Britanniques en faveur du Brexit, May a officialisé la sortie de l'Union européenne (UE), rejointe en 1973 par le Royaume-Uni, invoquant dans une lettre au président du Conseil européen, Donald Tusk, l'article 50 du Traité européen de Lisbonne. La lettre, signée mardi par Theresa May, a été remise de la main à la main à Donald Tusk par Tim Barrow, représentant permanent du Royaume-Uni auprès de l'UE. «C'est maintenant le moment pour nous de nous rassembler et de travailler au meilleur accord possible», a dit la Première ministre britannique, Theresa May, devant les députés au sujet de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

La Première ministre, à l'origine favorable au maintien dans le bloc, et ses partenaires européens disposent maintenant de deux ans pour parvenir à un accord sur les termes de la séparation, soit jusqu'à la fin mars 2019. L'article 50 du Traité européen prévoit que «tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l'Union» et fixe un délai de deux ans pour négocier les modalités du divorce. Les dirigeants européens assurent qu'ils ne souhaitent pas punir Londres. Mais sur fond d'essor des mouvements nationalistes, ils peuvent difficilement accorder au Royaume-Uni des termes généreux, de crainte de voir d'autres pays lui emboîter le pas. Theresa May a également qualifié le sort des citoyens européens vivant au Royaume-Uni de «priorité». «Nous chercherons à garantir les droits des citoyens européens qui vivent déjà au Royaume-Uni... aussi rapidement que nous le pourrons», a-t-elle dit, alors que cette question a été identifiée comme un des points de blocage avant même le lancement des négociations. «Ce sera une priorité immédiate», a-t-elle dit. Mme May a admis qu'il y aurait «des conséquences», notamment économiques pour son pays. Mais «des jours meilleurs» se profilent, a-t-elle ajouté, appelant le pays à rester uni face aux soubresauts qui l'attendent. «J'ai fait le choix de croire au Royaume-Uni et à l'idée que nos meilleurs jours sont devant nous», a-t-elle dit, insistant sur «l'opportunité unique» que représente pour le pays sa sortie de l'UE. Elle a également promis que le Royaume-Uni comptait rester «le meilleur ami» de l'Union européenne à 27 tout en s'ouvrant «au-delà des frontières de l'Europe». 

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