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Un bilan positif et de nouveaux horizons pour le livre marocain

La 23e édition du Salon international de l’édition et du livre a pris fin dimanche dernier sur un bilan positif. Plus de 350.000 visiteurs, 703 exposants de 54 pays, avec plus de 100.000 livres, tous genres confondus, 156 activités, dont 54 consacrées à l’enfant, et 307 intervenants. L'autre moment fort de cette édition, c'était la signature d’un protocole d’accord pour la création de l’Alliance des éditeurs de l’Afrique centrale, entre les éditeurs des onze pays de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale.

Un bilan positif et de nouveaux horizons pour le livre marocain
La 23e édition a connu une grande affluence des passionnés des livres, des connaissances et des découvertes.

Le Salon international de l’édition et du livre a soufflé avec brio sa 23e bougie. En témoignent les records enregistrés au cours de cette édition qui a pris fin dimanche dernier. Cette année, le SIEL a accueilli à la Foire internationale de Casablanca plus 703 exposants (353 directs et 349 indirects) en provenance de 54 pays, dont la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), invitée d’honneur de ce rendez-vous. Des conférences, des tables rondes, des signatures de livres… Au total, le SIEL a proposé pas moins de 156 activités, dont 54 réservées à l’enfant, avec 307 intervenants (73% marocains et 27% étrangers).

Cette édition a connu une grande affluence du public, passionnés des livres, des connaissances et des découvertes. La SIEL a réussi à constituer un espace d’échange, de rencontre entre écrivains, penseurs, philosophes, bédéistes, historiens et leurs lecteurs, mais aussi entre les éditeurs de tous bords et les professionnels du livre (imprimeurs, libraires, distributeurs...). S'ajoutent à cela plusieurs ateliers au profit de l’enfant, des ateliers d’épanouissement, de création, de sciences, de lecture et des ateliers amazighs. Les pays de la CEEAC, invités d’honneur, ont exposé divers titres, tous genres littéraires confondus.

Il s’agissait de mettre en lumière l'apport fécond de ces pays, de leurs littératures et leur rayonnement dans le continent. Plusieurs conférences, signatures de livres, activités et tables rondes ont été programmées dans ce sens. Ces rencontres étaient une opportunité pour débattre de la vision des créateurs culturels en Afrique centrale, qui sont à la fois fidèles à leur enracinement africain et engagés dans un travail de libération des implications induites par les ères néocoloniale et postcoloniale, sur le rapport à soi et à l’Autre.

Autre moment fort de cette édition : la remise du prix Ibn Battûta de la littérature de voyage. Lancé depuis 2003 par le Centre arabe de littérature géographique, «Irtyad El Afaq», ce prix a été décerné à huit écrivains de divers pays, dont le Marocain Khaled Touzani pour son livre «Le voyage et la fascination merveilleuse». Le SIEL était aussi l’occasion pour les éditeurs marocains et leurs homologues de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale de débattre des diverses possibilités de coopération et d’échange d’expertises dans les domaines du livre et de l’édition. Dans cette optique, un protocole d’accord pour la création de l’Alliance des éditeurs de l’Afrique centrale a été signé, samedi à Casablanca en marge de cette édition du SIEL, entre les éditeurs des onze pays de la CEEAC. Toujours dans ce cadre de coopération entre les deux parties, une conférence a été organisée vendredi dernier sur le thème «Industries culturelles et développement en Afrique», qui a réuni les 11 ministres présents de la CEEAC, les ministres et responsables marocains et des chefs d’établissements publics et privés.

Objectif : établir un écosystème culturel qui permettrait aux entreprises culturelles de mettre en place des dispositifs à même de faciliter l’action des maisons d’édition et en tant qu’élément essentiel dans le domaine du livre. Bref, du 9 au 19 février, la 23e édition du Salon international de l’édition et du livre a été une réussite à tous les niveaux. Vivement le prochain SIEL, pour une fête encore plus grande du livre ! 


Consécration

La DIDH et Edisoft remportent le Prix du stand le plus accessible aux PESH

La Délégation interministérielle aux droits de l'Homme (DIDH) et la maison d'édition Edisoft ont reçu, samedi à Casablanca, le Prix du stand le plus accessible aux personnes en situation de handicap (PESH) dans le cadre de leur participation à la 23e édition du Salon international de l'édition et du livre.
Ce Prix, remis lors d’une cérémonie présidée par la ministre de la Solidarité, de la femme, de la famille et du développement social, Bassima Hakkaoui, vise à sensibiliser aux droits des PESH et à inciter l’ensemble des participants et les responsables du Salon du livre à prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de faire de cet espace culturel un lieu accessible à tous, et plus particulièrement les personnes en situation de handicap. n
S’exprimant à cette occasion, Mme Hakkaoui a souligné que ce prix, créé à l'initiative de son département, s’assigne pour objectif de promouvoir l’intégration des PESH dans la société et de g^arantir leurs droits d'accès aux espaces de la culture et du savoir. Le ministère ambitionne, à travers cette initiative, de sensibiliser toutes les parties prenantes aux droits de ces personnes en vue notamment de garantir leur accessibilité, a-t-elle noté. Plusieurs critères ont été pris en considération dans le choix du stand le plus accessible aux personnes en situation de handicap, dont la conception, la superficie, l’usage des supports de communication dédiés aux PESH dont la méthode Braille, le langage des signes ainsi que l’accessibilité et la facilité du déplacement des PESH au sein du stand.

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