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Un bon début d’année pour le groupe BNP Paribas

Le groupe bancaire français BNP Paribas affiche de solides performances au premier trimestre de cette année. La maison mère de la marocaine BMCI a profité d'un net redémarrage de ses activités de marché qui ont permis de surmonter les affres des taux bas dans les activités de détail.

Un bon début d’année pour le groupe BNP Paribas
Le groupe doit ces résultats avant tout au fort redémarrage de ses activités de marché, qui avaient pâti début 2016 de fortes secousses dans un environnement difficile.

Le groupe bancaire BNP Paribas, maison mère de BMCI, a dégagé de solides performances au premier trimestre 2017. Selon l’AFP, de janvier à mars, la banque a engrangé un bénéfice net en hausse de 4,4% sur un an, à 1,89 milliard d'euros, et ainsi largement surpassé les attentes des analystes qui tablaient en moyenne sur un bénéfice en repli aux alentours de 1,56 milliard. Le produit net bancaire, l'équivalent du chiffre d'affaires, a quant à lui progressé de 4,2% sur un an à 11,3 milliards d'euros, s'installant là aussi au-dessus des attentes. Toujours selon l’agence de presse française, ces résultats, qui surviennent dans un climat d'incertitudes du fait de l'entre-deux-tours de la présidentielle française, étaient toutefois accueillis sans entrain à la Bourse de Paris, où le titre BNP Paribas reculait de 0,09% à 65,71 euros, sur un marché en repli de 0,29%. «BNP Paribas réalise une très bonne performance ce trimestre. Les revenus des pôles opérationnels sont en hausse sensible grâce à la bonne croissance de l'activité», se félicite Jean-Laurent Bonnafé, directeur général de la banque, cité par l’AFP.

Le groupe doit ces résultats avant tout au fort redémarrage de ses activités de marché, qui avaient pâti début 2016 de fortes secousses dans un environnement difficile. Au premier trimestre, traditionnellement le plus vigoureux pour le courtage, la division de financement et d'investissement a ainsi vu son chiffre d'affaires s'envoler de 20% sur un an et son résultat avant impôts être multiplié par près de deux, grâce entre autres à une forte progression sur les taux, les matières premières ou encore les changes. Selon l’AFP, les métiers spécialisés, tels que le crédit à la consommation ou l'assurance, et la banque de détail à l'international ont également affiché une dynamique solide et signé la meilleure contribution aux bénéfices du groupe.
À l'inverse, le pôle Marchés domestiques – où figurent notamment les banques de détail en France, en Belgique ou encore en Italie – a une fois encore souffert des taux d'intérêt bas, qui compliquent la tâche de faire fructifier les dépôts de leurs clients. D’après l’AFP, même si les progrès commerciaux sont là (hausse des crédits accordés et des dépôts, progression du nombre de clients de sa banque en ligne Hello Bank !), le chiffre d'affaires et le bénéfice avant impôt se sont effrités au sein de cette division. Et faute de perspective d'une remontée imminente des taux, les prochains trimestres ne devraient guère apporter d'amélioration substantielle sur ce front. BNP Paribas se félicite toutefois dans cette division d'une baisse drastique du coût du risque, terme désignant les provisions passées pour faire face aux risques d'impayés sur les prêts qu'elle accorde. Pour l'ensemble du groupe, ce coût a chuté de près de 22% sur un an, à 592 millions d'euros, essentiellement grâce à une poursuite de l'amélioration de la situation en Italie et à une sélection plus rigoureuse de ses clients. 

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