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Un nouveau programme mondial pour les petits États insulaires

Un nouveau programme mondial pour relever les défis liés à la sécurité alimentaire et au changement climatique auxquels sont confrontés les petits États insulaires en développement a été initié par les Nations unies lors de la 40e Conférence de la FAO qui se tient à Rome jusqu'au 8 juillet.

Un nouveau programme mondial pour les petits États insulaires
Les participants lors du lancement du programme mondial pour les petits États insulaires en développement. bPh. FAO

Les petits États insulaires, dont l'existence même de certains d'entre eux est sous la menace de la remontée des eaux, bénéficient désormais d'un programme mondial pour faire face à l'impact du changement climatique sur la sécurité alimentaire. Ce programme est une initiative de l'agence des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), du département des Affaires économiques et sociales de l'ONU et du Bureau du représentant des petits États insulaires en développement.

En raison de leur petite superficie et de leur isolation, ces derniers sont particulièrement menacés par les catastrophes naturelles et par les impacts du changement climatique. Ces États exigent que la limitation de l'augmentation de la température soit 1,5 °C et non de 2, car au-delà de 1,9 °C, de nombreuses îles seront submergées et de nombreux pays constitués d'îles basses disparaîtront sous les eaux. L'Alliance des petits États insulaires réclame, par ailleurs, une réduction de 85% des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050. La FAO rappelle également que nombreux sont ces pays à ne disposer que de très peu de terres cultivables et à être dépendants de l'agriculture de petite échelle, des ressources océaniques et des importations aux prix élevés. «Le changement climatique est loin d’être la seule cause des perturbations de l’environnement dans les territoires insulaires. L’absence d’eau potable est souvent une difficulté majeure : de nombreuses îles ne possèdent ni rivières ni lacs, et leur approvisionnement en eau dépend souvent de la collecte d’eau de pluie», écrivent, pour leur part, les auteurs de l'article «Les populations insulaires face au changement climatique : des migrations à anticiper» paru en 2011. Après une hausse moyenne de 20 cm au XXe siècle, les océans devraient encore s’élever de 26 à 86 cm à l’horizon 2100 par rapport à la moyenne 1986-2005, rapporte le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). Le nouveau programme d'action mondial vise à réaliser trois objectifs : créer un environnement propice pour la sécurité alimentaire et la nutrition, promouvoir des systèmes alimentaires durables, résilients et nutritifs et autonomiser les populations et les communautés pour améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition. 

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