Le rapport intitulé «Catalyser la mise en œuvre des contributions déterminées au niveau national dans le contexte de l'Agenda 2030 par la coopération Sud-Sud» met en lumière le rôle de la coopération Sud-Sud dans le développement durable. Rédigé conjointement par le bureau du secrétaire général des Nations unies et le secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, ce rapport a été rendu public lors de la Conférence de Bonn en Allemagne qui réunit, jusqu'au 18 mai, les 196 pays ayant ratifié l'Accord de Paris. Le rapport, commandé par l'Incubateur de partenariats climat du Sud des Nations unies, étudie les efforts portant sur la limitation des émissions de gaz à effet de serre et les Objectifs de développement durable et souligne la façon dont un pays peut favoriser une action climatique accrue grâce à la coopération Sud-Sud. Amina J. Mohammed, vice-secrétaire générale de l'ONU, a déclaré : «Alors que nous sommes confrontés au spectre croissant de l'unilatéralisme, du protectionnisme et de l'isolationnisme, il est vital de dynamiser les partenariats pour le développement durable. Dans ce contexte, les efforts du Sud prennent de l'élan».
Ce rapport, à titre d'exemple, met l'accent sur les efforts déployés par les pays en développement qui intègrent plus d'énergie renouvelable dans leurs stratégies de développement et dépassent les pays développés. Selon les Tendances mondiales des énergies renouvelables de 2016, il ressort que, pour la première fois dans l'histoire, les pays en développement ont investi 156 milliards de dollars dans ce secteur.