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Un prêt de 115 millions d’euros de la BAD pour mai

Le conseil d'administration de la Banque africaine de développement prévoit une réunion le 27 mai 2017 pour l’examen et l’approbation d’un nouveau prêt d’environ 115 millions d’euros. Il est destiné à financer la deuxième phase du programme d'appui à l'adéquation formation-emploi.

Un prêt de 115 millions d’euros de la BAD  pour mai

Le Maroc et la Banque africaine de développement (BAD) sont dans la phase finale d’élaboration de leur nouvelle stratégie de partenariat. Selon nos informations, le premier prêt déjà programmé dans le cadre de cette stratégie couvrant la période 2017-2021 est destiné à financer la deuxième phase du Programme d'appui à l'adéquation formation-emploi. Le conseil d'administration de la Banque africaine de développement prévoit une réunion le 27 mai 2017 pour l’examen et l’approbation de ce prêt d’environ 115 millions d’euros. Le Programme d'appui à l'adéquation formation-emploi a été initié en 2012 entre le gouvernement sortant et plusieurs bailleurs de fonds internationaux, dont la BAD, la Banque mondiale et Agence française de développement. Il a pour objectif de soutenir les réformes du système éducatif et de formation professionnelle marocains, en vue d'optimiser l'employabilité des jeunes et l’adéquation des offres de formation avec le marché de l’emploi. Dans ce cadre, la BAD avait en juillet 2013 accordé 116 millions d’euros pour financer la première phase du programme qui devait directement bénéficier à 880.000 élèves de l’enseignement secondaire qualifiant, 510.000 étudiants, 370.000 stagiaires des filières de formation professionnelle, à 30.000 chômeurs sans qualification, ainsi qu’aux entreprises des branches professionnelles ciblées.

En effet, le Programme d’appui à l’adéquation formation emploi a pour objectif d’améliorer l’employabilité aussi bien des diplômés de l’enseignement supérieur, de l’enseignement technique que des lauréats de la formation professionnelle. L’enjeu principal de ce programme est de faire de l’employabilité des jeunes une préoccupation fondamentale du système éducatif. Il vise également à contribuer à limiter l’incidence négative de la gestion fragmentée du secteur en instaurant un mécanisme de coordination et en améliorant la gouvernance sectorielle. Parmi les actions déjà identifiées lors de la première phase du programme, accroitre l’implication du secteur privé dans les dispositifs d’enseignement et de formation ainsi que la diversification et la professionnalisation des cursus scolaires et de formation. Le programme prévoit globalement la réduction du taux de chômage à 8% à l’horizon 2020. Les experts de la BAD estiment, selon une analyse faite en 2013, que l’inadéquation structurelle entre formation et emploi explique une part importante du chômage des jeunes.

Rappelons que le Maroc, qui est membre fondateur et actionnaire régional de poids de la Banque, est le premier bénéficiaire des interventions de la BAD. En près de cinquante ans de collaboration, la Banque lui a alloué plus de 9,5 milliards d’euros de financements. À mi-2016, le portefeuille en cours de la BAD au Maroc comptait 29 opérations (14 prêts et 15 dons), pour environ 2 milliards d’euros, dont plus de la moitié en faveur du secteur de l’énergie (50,2%), suivi des transports (21,9%), du secteur de l’eau et assainissement (13,8%) et de l’agriculture (8,9%). Les projets multisectoriels (4,3%), ceux du secteur privé (0,8%) et du social (0,1%) complètent l’ensemble.

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