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Un programme 2015-2024 pour la protection des écosystèmes

La forêt de Maâmora subit un surpâturage de 4 fois supérieur à la charge d’équilibre et le prélèvement excessif de bois dépasse de 3 fois les potentialités naturelles alors que près de 1.430 délits de coupes de bois sont enregistrés chaque année. Pour la préservation de cette forêt, le Programme décennal 2015-2024, doté de 88 millions de DH, vise la reconstruction des écosystèmes de chêne-liège et la valorisation de la biodiversité.

Un programme 2015-2024 pour la protection des écosystèmes
Les risques liés aux impacts du changement climatique concernent le rabattement de la nappe phréatique, la détérioration de la diversité biologique et les difficultés de la régénération naturelle.

Le Programme décennal 2015-2024 de la forêt de Maâmora vise la protection et la reconstruction des écosystèmes de chêne-liège et la valorisation de la biodiversité de cet espace naturel, considéré comme un héritage à préserver selon une approche participative, a indiqué le directeur régional des Eaux et forêts et de la lutte contre la désertification du Nord-Ouest, Essaid Makkak. Ce programme a été adopté pour lutter contre les contraintes humaines et climatiques que subit cette forêt.

Lors d'un atelier en 2013, organisé par la FAO (Agence des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) pour adopter une méthodologie commune pour les analyses de vulnérabilité des sites pilotes du projet «Fonds français pour l'environnement mondial», il a été relevé que dans la forêt de Maâmora le surpâturage est 4 fois supérieur à la charge d’équilibre, le prélèvement excessif de bois dépasse 3 fois les potentialités et que 1.436 délits de coupes de bois sont enregistrés chaque année alors que les délits de parcours sont en moyenne de 401.

Ainsi, les prévisions du programme décennal 2015-2024 de reboisement portent sur plus de 12.000 hectares, dont 7.850 réservés à la reconstitution de la subéraie (chêne-liège), pour un budget de 88 millions de DH. Le directeur régional a considéré que l’approche participative en matière de gestion forestière a contribué à l’encadrement de la population locale au sein d'associations et de coopérations œuvrant dans le secteur forestier, tout en recevant en contrepartie des subventions à même d’améliorer leur vie quotidienne et les aider à mettre en place des activités génératrices de revenus.

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