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Un projet d’éco-cité à Dakhla

C’est décidé. La ville de Dakhla sera dotée d'une éco-cité. Le département de l’Urbanisme et de l’aménagement du territoire devra commanditer le 16 février prochain l’étude du projet. Ce dernier devra ainsi intégrer les différents défis liés à l’efficacité économique, l’équité sociale et la protection de l’environnement comme ingrédients nécessaires pour la confection d’un cadre de vie «durable» et de «qualité».

Un projet d’éco-cité à Dakhla

Après Zenata, c’est au tour de la ville de Dakhla d’avoir son projet d’éco-cité. Le département de l’Urbanisme et de l’aménagement du territoire commanditera pour 1,3 million de dirhams, le 16 février prochain, l’étude de ce projet. «En s’inscrivant dans le cadre des 17 objectifs du développement durable adoptés par les pays membres des Nations unies en 2015, l’éco-cité de Dakhla est un projet qui doit intégrer de manière volontariste les différents défis liés à l’efficacité économique, l’équité sociale et la protection de l’environnement (protection de la biodiversité, des milieux naturels, des sols, de la qualité de l’air et des ressources en eau, etc.) comme ingrédients nécessaires en vue de la confection d’un cadre de vie durable et de qualité», explique le département de l’Urbanisme.

Pour répondre à ces défis, il s’agira de créer sur le plan économique les conditions d’un développement économique local «dynamique», «équilibré», «solidaire», ouvert à tous et «équitable» favorisant la création d’activités et d’emplois locaux. Côté environnement, il sera question de réduire les empreintes environnementales et construire des espaces de vie plus «respectueux» de l'environnement, en préservant et valorisant la biodiversité, les sols, les milieux naturels et en restaurant et valorisant la nature en ville (espaces verts, agriculture urbaine). Sans oublier une gestion qualitative et économe des ressources en eau et recycler les eaux pluviales et la réduction de la facture énergétique et l’optimisation des besoins en énergie à travers la diversification des énergies renouvelables et la promotion du développement de constructions à énergie positive. «La ville de Dakhla jouit d’une position dominante dans sa région étant donné qu’elle regroupe plus de 85% de la population régionale et qu’elle concentre la quasi-totalité des équipements et des activités économiques», indique l’Urbanisme.

En l’espace de trois décennies, la ville a connu un développement jugé «spectaculaire», déclinée en infrastructures de base avec l’ambition d’en faire un pôle attractif pour l’investissement national et étranger. «Grâce à l’attrait qu’exerce la baie de Dakhla doublement classée en zone Ramsar et en site d’intérêt biologique et écologique (SIBE s’étendant sur une longueur de 37 km), la ville a bénéficié de l’implantation de structures d’accueil touristiques de qualité avec comme objectif de hisser cette ville au rang des destinations touristiques les plus prisées», précise le ministère. Problème selon l’Urbanisme : ce territoire est confronté à de multiples défis et enjeux notamment en termes d’accès aux infrastructures et équipements de base, de développement économique, de compacité, de gestion foncière et d’exploitation et de mise en valeur des ressources naturelles.
Afin de répondre à l’ensemble de ces enjeux, de soutenir la croissance et l’attractivité de la ville de Dakhla et valoriser son potentiel touristique et de rendre la ville plus respectueuse de son milieu, moins consommatrice de ressources, le ministère affirme avoir identifié ce territoire ainsi que le centre périphérique de Tawarta pour faire l’objet d’un projet d’éco-cité et ce, dans la cadre d’une vision prospective visant à assurer l’intégration et la complémentarité entre ces deux entités. 

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