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«Le 12 décembre prochain, deux ans après l'entrée en vigueur de l'Accord de Paris, je réunirai un nouveau sommet afin de prendre de nouvelles actions pour le climat, notamment sur le plan financier», a déclaré le Président français, Emmanuel Macron. Cette réunion, dont il n'a pas précisé la localisation, mais qui se tiendra en France, visera à «mobiliser les financements privés et publics» promis en décembre 2015 et à «identifier
les projets» concrets qui devront être soutenus.
La communauté internationale a adopté fin 2015 à Paris un accord l'engageant à limiter le réchauffement en deçà de 2 °C par rapport aux températures d'avant la Révolution industrielle. Faute de quoi les scientifiques annoncent des impacts croissants, qu'il s'agisse de canicules, de montée des mers ou encore de tempêtes. Or, dans une étude parue début juillet dans la revue scientifique «Nature Climate Change», des chercheurs ont comparé deux périodes (1960-1979 et 1991-2010), entre lesquelles la température moyenne a crû de 0,5 °C. Entre ces deux époques, l'intensité des précipitations extrêmes a augmenté de 10% sur un quart du territoire mondial. Les sécheresses se sont allongées d'une semaine dans la moitié des régions. Autant de changements radicaux excluant toute variabilité naturelle, soulignent les auteurs : «nous disposons désormais d'observations, bien réelles, nous permettant de voir les impacts concrets du réchauffement», disent les scientifiques.
