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Une bouffée d’oxygène pour les jeunes de la ville

Avec son parcours exceptionnel, le Rapide Oued Zem s’impose comme le sujet de conversation numéro 1 de la ville. Dans la rue, dans les cafés ou dans les réunions de famille, il s’invite à tous les débats. Retour sur ce club dont le rôle dépasse le volet sportif pour s'ériger en vecteur de sociabilité. Pour cette région, entre guillemets, un peu oubliée, le RCOZ offre une bouffée d’oxygène aux jeunes.

Une bouffée d’oxygène pour les jeunes de la ville

«Il y a un effet positif du club sur la ville», a indiqué le chargé de communication du club, Saïd Bounaouar. «Le Rapide Club d'Oued Zem (RCOZ) est l’un des plus anciens clubs du Maroc. Il a été créé en 1926. Depuis cette date, le club a toujours joué son rôle social. Ce rôle s'est affirmé encore plus depuis la montée du club en deuxième division il y a un an. Le RCOZ est devenu une bouffée d'oxygène pour les jeunes de la ville. Depuis un an, les gens ne parlent que du Rapide Oued Zem, que ce soit dans les cafés, dans la rue, sur les marchés ou même dans les réunions de famille. Le club est un sujet d'actualité», nous a-t-il indiqué.

Les festivités qu’a connues la ville après la victoire face au Widad de Temara en disent long sur l’attachement des supporters à leur club. C’était le délire dans les rues de la ville. Les jeunes et les moins jeunes ont laissé exploser leur joie après la montée historique du club en première division. En plus d’être un sujet constant d’actualité, le RCOZ, à travers son école de formation, offre à 300 jeunes de la ville l’opportunité de se former au métier de footballeur. Autrement dit, il joue un rôle essentiel au quotidien dans l’éducation et l’encadrement des jeunes. En ce sens, le club est, là encore, un vecteur de cohésion sociale.

Rôle économique

Les bons résultats du RCOZ ont également des répercussions bénéfiques sur l’activité commerciale de la ville. Le jour de la rencontre face à Widad Témara, les commerces tournaient à plein régime. Les cafés et les crèmeries étaient pris d’assauts par les supporters qui s’approvisionnaient avant d’entrer au stade. Les marchands ambulants qui vendaient les accessoires du club (maillots, écharpes, t-shirts et toutes sortes de gadgets du club) ne cachaient pas leur satisfaction. À l’image de Adil qui a reconnu que le bon parcours du club lui permet de gagner sa vie : «Sans le Rapide, je serais resté chez moi. Je n’ai pas de métier. C’est grâce au commerce des accessoires du club que je gagne ma vie», a-t-il souligné. 

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