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Le groupe technologique Uber a décidé de se retirer, dès le 18 avril prochain, du Danemark. Motif : un durcissement de la législation sur les taxis, qui prévoit notamment l'installation obligatoire de compteurs, a annoncé mardi le groupe américain des services de voitures de tourisme avec chauffeur (VTC). Malgré les ambitions du gouvernement de déréglementer les activités de taxis et d'adapter la loi aux nouvelles professions comme celle d'Uber, la législation sur les taxis a été adoptée en février et a introduit de nouvelles mesures obligatoires comme des compteurs et des sièges équipés de capteurs.
Une nouvelle loi qui pourrait encourager d’autre pays à suivre la même logique et contraindre l’entreprise à réduire davantage le nombre de pays où elle est active. «Depuis son arrivée en novembre en 2014 au Danemark, Uber fait face aux critiques des syndicats de chauffeurs de taxi locaux, d'entreprises et de responsables politiques qui l'accusent de concurrence déloyale et de non-respect des normes juridiques en vigueur dans la profession», rapporte l’agence de presse Reuters. Selon l’entreprise, environ 2.000 chauffeurs danois et quelque 300.000 clients utilisent son application de mise en relation pour effectuer une course ou un trajet.
«Pour revenir au Danemark, la législation doit changer. Nous allons continuer à travailler avec le gouvernement dans l'espoir d'amender la législation proposée et de permettre aux Danois de profiter des avantages des technologies modernes comme Uber», a déclaré le groupe américain.
«Quand il (Uber) a commencé il y a deux ans et demi, il était dans l'illégalité et a été jugé coupable à plusieurs reprises. La nouvelle loi n'a rien changé à cela», a déclaré pour sa part à Reuters le président du syndicat des transporteurs danois 3F, Jan Villadsen. Selon lui, le départ d'Uber permettra aux 6.000 chauffeurs de taxi au Danemark de rester en activité.
