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Une rencontre sur l’attractivité à l’investissement de la cité ismaïlienne

Une conférence-débat sur le thème «Meknès, deuxième ville attractive de l’investissement» a été organisée, jeudi dernier, dans la capitale ismaïlienne par l’antenne Meknès–Ifrane de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Cette rencontre a permis de dégager les spécificités de la région et les franches opportunités d’investissement.

Une rencontre sur l’attractivité à l’investissement de la cité ismaïlienne
Meknès n’a pas attiré de gros investisseurs touristiques, à part des investissements «timides», faits par «amour» et non par «raison».

Devant un parterre de personnalités, dont l’ambassadeur de la Corée du Sud Dongsil Park, et plusieurs maires de villes sénégalaises, le président de la CGEM Meknès-Ifrane, Abdeljabbar El Achab, a présenté un exposé sur la nouvelle dynamique de la région.

«Cette nouvelle dynamique se reflète par la création de plusieurs cellules sectorielles au niveau de la CGEM pour la promotion des investissements à Meknès et à Ifrane», a-t-il indiqué. Il est question d’une cellule d’incubation des start-ups pour assurer l’accompagnement de création d’entreprises et fournir des possibilités d’hébergement, de conseil et de financement. Une deuxième cellule de gestion des projets permettra d’aider les entrepreneurs à réaliser leurs projets. Enfin, la troisième cellule des affaires européennes permettra de conseiller la région en matière d’installation des fonds d’investissements, d’encadrement des PME.
Abdeljabbar El Achab a aussi fait état de la création d’un observatoire du climat des affaires et des investissements et d’une cellule sociale destinée à accompagner les jeunes en difficulté et à faciliter leur insertion dans le monde des affaires.

De son côté, Adil Zaidi, président de la commission dynamique régionale de la CGEM centrale, a assuré que la confédération œuvre pour l’élaboration d’une étude sur tous les secteurs au niveau de toutes les fédérations pour établir des projets d’investissements concrets et pratiques à réaliser, ajoutant que le même travail d’études sera exécuté au niveau des CGEM des régions pour contribuer à l’élaboration de plans de développement régionaux.

«La Confédération est convaincue de la nécessité pour chaque région économique de développer sa compétitivité et son attractivité de l’investissement», a-t-il indiqué, soulignant que la CGEM compte intéresser davantage les Marocains résidant à l’étranger aux opportunités d’investissements dans leur pays d’origine.
Pour sa part, Jaouad Chaoui, commissaire du Salon international de l’agriculture du Maroc (SIAM), a traité des opportunités d’investissement dans les secteurs de l’agriculture et de l’agro-alimentaire au niveau de Meknès et sa région, soulignant que l’agriculture est le premier secteur économique national grâce à la politique des barrages, aux installations hydrauliques, au soutien étatique aux agriculteurs et à l’expertise du pays en matière d’agriculture. Il a précisé que 2.000 entreprises agro-alimentaires sont recensées au Maroc, dont la plupart exportent des fruits et légumes vers l’Union européenne, les pays du Moyen-Orient et d’Afrique.

L’ambassadeur sud-coréen, Dongsil Park, a estimé qu’en plus du secteur agro-alimentaire, la ville de Meknès est en passe de devenir un centre industriel de l’automobile, soulignant que l’usine de Yura Corporation, qui emploie actuellement 650 ouvriers, compte augmenter ce chiffre à 1.000 emplois.

Au chapitre du tourisme, Adil Terrab, membre du conseil d’administration de la Confédération nationale du tourisme, a déploré que la ville de Meknès n’ait pas attiré de gros investisseurs touristiques, soulignant que les investissements «timides», comme ceux du groupe Zniber, ont été faits par «amour» et non par
«raison».

Pour sa part, le responsable des études et de la réalisation de dossiers pour le financement de l’Union européenne (UE), Sophie Guénebaut, a évoqué la possibilité d’une levée de fonds de l’UE pour l’aménagement de sites touristiques et la promotion de la ville.

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