Menu
Search
Mardi 23 Avril 2024
S'abonner
close
Mardi 23 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Mondial de l'Automobile 2006

Washington refuse d'être «entraîné» dans la guerre civile

Les États-Unis ne se laisseront pas entraîner contre leur gré dans la guerre civile en Syrie, a affirmé le secrétaire américain à la Défense, Jim Mattis, alors qu'un chasseur syrien a été récemment abattu par un avion américain.

Washington refuse d'être «entraîné» dans la guerre civile
Le secrétaire américain à la Défense, Jim Mattis. Ph. AFP

«Nous refusons simplement de nous laisser entraîner dans les combats de la guerre civile syrienne, nous essayons d'y mettre fin au travers d'efforts diplomatiques», a déclaré Jim Mattis, secrétaire américain à la Défense. Les forces américaines dans la région n'ouvriront le feu «que si elles ont affaire à l'ennemi, à l'État islamique» (EI), a ajouté M. Mattis. Les propos du ministre ont été tenus avant que le porte-parole de la Maison-Blanche, Sean Spicer, accuse le régime syrien de Bachar Al-Assad de préparer une nouvelle attaque chimique, laissant planer la menace d'une riposte militaire. Les forces de la coalition internationale ont récemment abattu un avion militaire syrien, parlant d'une riposte à des frappes sur les Forces démocratiques syriennes, une alliance de combattants antijihadistes arabes et kurdes soutenue par les États-Unis. Cet incident a provoqué des tensions avec la Russie, principal allié avec l'Iran du régime de Bachar Al-Assad.

«Si quelqu'un s'en prend à nous, nous bombarde, nous tire dessus, alors nous ferons ce que nous avons à faire, en application du principe d'auto-défense», a estimé M. Mattis. La coalition internationale est active en Syrie depuis la fin 2014, bombardant des cibles de l'EI et formant des combattants locaux engagés dans des combats au sol contre l'organisation jihadiste. Mais les succès sur le terrain des troupes du régime syrien, soutenues par Moscou, leur ont permis de s'approcher des zones où opère la coalition. Le chef du Pentagone a souligné l'importance de maintenir la communication avec la Russie, qui conduit sa propre campagne militaire dans le pays.

Des lignes téléphoniques spéciales entre le centre de commandement des opérations aériennes de la coalition, situé au Qatar, et son équivalent russe doivent permettre un échange d'informations pour éviter des accidents. Elles ont été récemment suspendues par Moscou. À mesure que la coalition et les troupes de Damas se rapprochent l'une de l'autre, face au recul de l'EI, les choses deviennent plus risquées. 

Lisez nos e-Papers