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3.172.200 jugements ont été rendus en 2018, en hausse de 18% par rapport à 2017

Chaque juge marocain traite en moyenne 1.137 affaires par an. C’est l’une des principales annonces faites hier par le président délégué du Conseil supérieur de pouvoir judiciaire et président de la Cour de cassation, Mustapha Fares. Intervenant à l’occasion de l’ouverture de l’année judiciaire, le responsable a assuré que plus de 3.172.200 jugements ont été rendus par les différents tribunaux du Royaume en 2018.

L’année 2018 a connu l’émission de plus de 3.172.200 jugements au niveau des différents tribunaux du Royaume. Le chiffre a été annoncé hier par le premier président de la Cour de cassation, Mustapha Fares. Intervenant à l’occasion de l’ouverture de l’année judiciaire, l’homme qui occupe également le poste de président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) a souligné que la moyenne des jugements rendus par chaque juge siégeant au niveau des tribunaux du Maroc a atteint les 1.137 jugements. Soit une hausse de 18% par rapport avec l’année 2017. 
Passant en revue les principaux chantiers lancés par le CSPJ pendant l’année écoulée, M. Fares a rappelé la nomination de 218 magistrats afin de renforcer le capital humain au niveau des tribunaux. Dans ce sens, il a insisté sur l’importance du renforcement des processus de formations initiale et continue en faveur des juges. Le responsable a également tenu à rappeler que l’année 2018 a connu l’établissement d’un diagnostic pointu de la situation judiciaire au niveau de 29 des tribunaux du pays. Le Conseil a également reçu quelque 6.376 réclamations et a soumis 24 juges aux procédures disciplinaires, décidant ainsi de plusieurs sanctions à leur encontre.
Prenant la parole également en cette occasion, le procureur général du Roi près la Cour de cassation, président du Ministère public, Mohamed Abdennabaoui, a rappelé, quant à lui, que l’année précédente était celle du lancement effectif de cette institution désormais indépendante du ministère de la Justice. Mettant en avant les avancées réalisées pendant l’année 2018, M. Abdennabaoui a insisté sur l’importance des ressources humaines dans le bon fonctionnement du parquet et de la justice en général. Il a appelé dans ce sens à la création des postes budgétaires nécessaires pendant les prochaines années. Le besoin en ressources humaines au niveau du parquet est estimé à quelque 400 magistrats», a affirmé le responsable.
Exposant certains points du bilan de l’Institution faisant l’objet d’un rapport détaillé qui sera présenté devant le CSPJ dans les prochains jours, le président du parquet a mis en avant «la confiance grandissante» que placent les Marocains dans le ministère public. Selon M. Abdennabaoui, cette confiance s’illustre par le nombre important des réclamations déposées directement auprès de l’institution et qui ont dépassé les 10.000. Dans le même sens, le responsable a souligné que la ligne téléphonique spécialisée, mise en place par l’institution pour lutter contre la corruption, a servi à la réception de près de 20.000 appels. Quelque 62 cas de corruption ont pu être identifiés et traduits devant la Justice, grâce à cette ligne, poursuit le responsable.
Pour rappel, l’ouverture de l’année judiciaire s’est déroulée en présence du ministre de la Justice, Mohammed Aujjar, ainsi que de plusieurs autres responsables. Elle a constitué l’occasion de mettre l'accent sur le bilan de la Cour de cassation, du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et du Ministère public. 

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