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Et si la commission de discipline et de fair-play était instrumentalisée ?

Le Raja de Casablanca a réagi vigoureusement à la décision de la Commission centrale de discipline et du fair-play qui a infligé quatre matchs de suspension au club et une amende de 105.000 dirhams suite aux incidents de hooliganisme qui ont émaillé le match AS FAR-Raja. Le club Casablancais y voit une injustice et surtout une politique de deux poids deux mesures.

Et si la commission de discipline et de fair-play était instrumentalisée ?

La commission de discipline et de fair-play est-elle instrumentalisée ? Cette question se pose avec acuité après la réaction du comité directeur du Raja qui a jugé disproportionnée la sanction que ladite commission a infligée au club casablancais suite aux actes de vandalisme de ses supporters lors du match AS FAR-Raja. «Le Raja de Casablanca est indigné par la sanction lourde infligée au club en comparaison avec des sanctions prononcées il y a quelques jours par la même commission pour des faits encore très graves que ceux du complexe Prince Moulay Abdellah».
Une allusion faite aux incidents qui ont émaillé la rencontre Mouloudia d’Oujda-Renaissance de Berkane dont l’ampleur était plus grande que ceux du complexe Prince Moulay Abdellah. Seulement, la sanction infligée à Berkane était trop clémente, malgré la gravité des faits reprochés à ses supporters. Le Raja juge aussi inacceptable que cette commission prononce sa sanction sans entendre la défense du Raja. Un jugement à la va-vite comme si elle voulait marquer les esprits et surtout priver le club de ses supporters. 
La polémique est lancée. 

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